19 octobre 2010

Atelier : Pourquoi le système actuel fonctionne-t-il si bien ?

Nous nous sommes retrouvés autour de la question :

Pourquoi le système actuel fonctionne-t-il si bien ?

L'atelier a duré de 19h30 a 23h30.


Pour voir quelques prises de notes ci-dessous :


> Maël propose la définition suivante :
"Le système est une organisation sociale dont on ne peut pas s'extraire."

> Le système est-il contenu dans l'espèce humaine ? dans notre civilisation ? a-t-on besoin d'un système ?

> Pour certains anciens de mai 68 sont devenus des pro-capitalistes ?
>> début de réponse : parce qu'étudiant on n'a rien à perdre, cela change avec l'entrée sur le marché du travail ; on passe du statut où toutes les utopies sont envisageables à celui où l'on doit bosser pour se faire une place (parce que plus notre âge avance, moins nous sommes excusable).

> La famille applique en général une domination figée (ce qui est différent d'un groupe tel que Lyon Zéro ou la domination peut être fluctuante, dans le cas où celui qui détient la connaissance n'est pas toujours le même).

> Le système joue sur des facteurs de séduction. Il détient la promesse d'un pouvoir croissant ("ascenseur social"). Tous ceux qui pour la séduction n'opère pas (parce que cela leur parait trop lointain ou tout simplement peu enviable) sont contraints par la force d'adhérer au système.

> Impôt = Imposer

> Pour Keynes, Marx, Adam Smith... l'économie avait pour principal défi de vaincre la rareté.

> L'humain a conscience de sa propre finitude, que sa vie est courte et qu'elle ne suffira pas à changer le système, alors il se résigne.

> Une frustration perpétuelle habite en chacun de nous.

> Qu'est ce qui est le plus commun et est inhérent à tous les humains ?
1 réponse : la respiration. L'idée suivante est lancée : "pour se mettre dans de bonnes dispositions, nous pourrions faire un petit exercice respiratoire avant d'entamer un atelier".

> sans liens, le système s'écroule

> Serge LATOUCHE explique dans ses écrits comment l'économie et le travail sont nés.
(notamment avec la création d'une armée de métier : les soldats, ce qui signifie "à la solde de l'État")

> La nature est composée de déséquilibres qui se compensent.

> L'homme politique est à la fois un prédateur (au sein de son parti) et un séducteur (devant les électeurs).

> Face au système, le bouddhisme propose l'auto-observation comme solution, notamment pour tenter de cerner notre comportement.

> Avec la disparition de notre instinct naturel, l'humain a cherché se recréer un instinct artificiel au sein duquel il pourra se sentir protégé (sensation maternelle, image de l'œuf). Ce besoin encourage le processus de dominant/dominé, où le dominant joue le rôle d'instinct artificiel.

2 commentaires:

  1. Salut, rien sous la dent pour l'instant, mais l'idée d'une universitée partagée, est ce qui peux arriver de mieux dans une société basé l'individualisme et l'enfermement le plus total."y faut continuer" renouer des liens 'vec les gents, se réconsilier avec sois même surtout...
    un participant du 19 octobre 2010

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  2. Vis_tes_inaccessibles_reves25 novembre, 2010

    Il a effectivement été dit lors de l'atelier que "le système est une organisation sociale dont on ne peut pas s'extraire."
    C’est en tout cas le but du système, nous donner la conviction intime que nous y sommes nés et que nous y mourrons un jour. Cela ne veut pas dire qu’il soit facile de s’extraire de cette organisation afin d’en être un facteur de (r)évolution. Comment s’y prendre si c’est possible de s’en extraire ? Réfléchir à cela peut-être la raison d’être de Lyon zéro (Un atelier de réflexion à ce sujet serait bienvenue )
    Un des grands défauts de l’Université et des universitaires est de tenir un propos qui exclut celles et ceux qui n’ont pas le prérequis de lectures notamment. Lyon zéro est ouvert à tou(te)s. Si ce projet veut pleinement être ouvert donc accessible à tou(te)s, je propose que les participants aux réunions de Lyon zéro s’abstiennent de faire référence à des auteurs ou des lectures quelle qu’elles soient mais qu’ils tâchent d’en dégager la substantielle moelle pour la faire partager à d’autres. Et comme je l’ai dit lors de l’atelier, les idées fausses sont toujours les plus compliquées à exprimer alors que les idées vraies, quand elle sont véritablement saisies, sont claires comme de l’eau de roche. C’est en tout cas ma conviction. Prenons l’habitude de toujours se demander : l’idée que je veux exprimer, puis-je la formuler plus simplement ? ET
    N’y aurait-il pas une idée plus essentielle que celle-ci ? (J’ai remarqué que les spécialistes, quand ils s’adressent à des adultes, finissent trop souvent par avoir un propos assez complexe en s’imaginant que leur interlocuteur, parce qu’il est adulte, peut comprendre. Par contre, quand ils s’adressent à des enfants, ils savent qu’ils doivent être très simples pour être accessibles comme dans l’émission de France Inter « Les petits bateaux »).
    Ainsi, en conclusion, il me semble le plus judicieux de se réunir pour discuter du projet de Lyon zéro car, au vu du premier atelier auquel j’ai participé, il semble qu’il semble que des éclaircissements seraient les bienvenues 

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