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Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en même temps qu’à Lyon zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université que nous voulons et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins provisoirement, « La Charte du vivre ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et d’autogestion auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous- permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier-e et assidu-e dans le suivi des ateliers qu’il ou elle a choisi afin d’en assurer la réussite. Cette régularité est assurée par le suivi de 70 % à 80 % des ateliers. En fonction de la durée d’un atelier et pour être cohérent avec le principe d’auto organisation de ceux-ci, nous laissons les participants déterminer le pourcentage qui convient le mieux, mais qui devra être compris dans la fourchette proposée ci-dessus. >> Définir comment mesurer la présence.
2. Les participant-e-s s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tou-te-s doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place. Celui-ci s’effectuera tout d’abord sur la base du volontariat. Il nous semble évident que tou-te-s doivent avoir participer aux différentes tâches qui incombent à la collectivité, au moins une fois dans l’année. Dans l’éventualité où le roulement mis en place ne serait pas efficace (c'est-à-dire que tout le monde ne participerait pas de manière régulière), il s’effectuera par tirage au sort.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à éviter pendant les ateliers, parce qu’il y a un moment pour tout. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients). Cependant, nous encourageons à ce que les séances soient des moments conviviaux où nourriture et boissons peuvent être partagées entre les participant-e-s, en début ou fin d’atelier.
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant-e se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses, l’ensemble des participant-e-s incite à la participation de chacun, de sorte que personne ne se trouve exclut. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats : « Le groupe veille à l’éveil ».
5. Il faut bien prendre en compte toutes les éventualités et ne pas nier les problèmes auxquels peut être confronté la collectivité. En cela, ce point à vocation de prévenir et non de réprimer, ou de juger quiconque par avance. A travers ce point, nous souhaitons que chacun ait conscience que l’adhésion à Lyon Zéro est un véritable engagement qui ne se prend pas à la légère. Plus que des apprentissages, Lyon Zéro se veut être une expérience de vie collective, c’est pourquoi, le groupe attend de chacun un comportement respectueux et constructif dans l’intérêt de tous. Le Conseil (nom provisoire) est chargé de régler les problèmes d’ordre généraux, concernant l’ensemble de l’université. Les problèmes particuliers ou relationnels se résolvent au sein de l’atelier en premier lieu. Cependant, si aucune solution n’est trouvée, il est possible de convoquer un Conseil selon les modalités exposées dans les Statuts. Après que tous ceux qui le souhaitent se soient exprimés sur le problème en question, et après délibération, le Conseil peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires en fonction de la situation. Dans l’absolu, il nous semble qu’une solution relevant du consensus soit préférable mais il sera possible de procéder par vote. Cette décision sera prise en temps voulu, en fonction de la situation.
6. Pour prévenir et ainsi éviter le genre de situation précitée, il serait bon de faire régulièrement des groupes de parole, qui réuniraient des participants de plusieurs ateliers, du moins ceux qui le souhaitent, afin de faire le point et/ou d’évoquer des situations problématiques. Discuter nous permet de mieux nous comprendre et d’envisager des solutions face aux problèmes rencontrés. De manière générale, la parole permet de libérer les tensions et évite ainsi violences et conflits. Un créneau horaire sera réservé à cet effet afin de permettre à chacun de pouvoir y participer, par exemple, le dernier vendredi de chaque mois, l’après-midi.
Toute première ébauche
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en participant à Lyon Zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins pour l'instant, « La Charte du Vivre Ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et de responsabilité auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous - permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite simples qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
Johanna
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier (reste à définir ce qu’est une régularité raisonnable) et assidu dans le suivi des ateliers qu’il a choisi afin d’en assurer la réussite.
2. Les participants s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tous doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à bannir pendant les ateliers. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients)
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats ainsi que d’éventuels « éléments perturbateurs ».
5. Dans le cas où un participant ferait état d’une absence prolongée et injustifiée, où qu’il se révèlerait être un élément perturbateurs dans le sens où il nuirait à la bonne tenue et à l’efficacité des ateliers, celui-ci peut faire l’objet, après convocation et délibération d’une Assemblée Générale extraordinaire, d’une « interruption temporaire de contrat » (terme à préciser). Ceci n’est pas une exclusion mais simplement un temps donné au participant afin qu’il réfléchisse aux raisons qui auraient poussé le groupe à prendre une telle décision. Il conserve la possibilité de réintégrer la communauté après une nouvelle délibération des participants et le constat fait par ceux-ci de la volonté du participant en question, de respecter « la Charte du vivre ensemble ».
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