internetACTU.net | 29.05.09 |
« Le Danemark a décidé d'autoriser, à titre expérimental, les lycéens à accéder au Net pendant leurs examens. Une mesure qui, si les tests sont concluants, pourrait être généralisée en 2011 [...] Cette approche parie sur la capacité d'analyse, et de synthèse, et donc sur l'intelligence des élèves, plutôt que de continuer à reposer l'évaluation sur leurs capacités à régurgiter, ou « copier/coller » de mémoire, ce qu'ils ont appris par cœur. »
Dans leur réforme pédagogique, les anglais vont plus loin encore : « La littératie, la numératie, les TIC (technologies de l'information et de la communication) et le développement personnel sont les 4 points importants des nouveaux programmes de l'école primaire. On attend des enfants un certain niveau de maitrise des TIC, par exemple de Facebook, du tableur, de Twitter, et on considère cette exigence comme aussi importante qu'apprendre à compter. »
Certains y voient une évolution similaire à l'introduction de la calculatrice aux examens.
« Ainsi est en train de se dessiner un espace européen qui fait délibérément le choix d’accorder à la culture numérique et à ses usages une place essentielle. Peut-être parce que la culture de ce siècle est numérique et que l’ignorer c’est fabriquer des analphabètes. »
Extraits de l'article de Jean-Marc Manach, Et si l’on autorisait les bacheliers à se connecter à l’internet ?
Le débat est ouvert !
29 mai 2009
28 mai 2009
Rencontre avec les Ateliers de la citoyenneté
Aujourd'hui, les Ateliers de la citoyenneté nous ont invité à participer à leur rencontre mensuelle dont le thème était "Éducation et Société" et à présenter notre projet.
Nous étions 12 participants dont trois membres de Lyon Zéro (Arnaud, Johanna et Fabrice).
Voici un compte rendu collectif (en vrac) de l'atelier :
Nous étions 12 participants dont trois membres de Lyon Zéro (Arnaud, Johanna et Fabrice).
Voici un compte rendu collectif (en vrac) de l'atelier :
24 mai 2009
Troisième rencontre > Dimanche 24 mai
Nous étions 14, dont quelques nouvelles têtes.
Nous avons partagez sur les divers points préparés en amont par quelques sous groupes (déroulement des ateliers, évaluations, tirage au sort des membres du bureau et prises de décisions), ce qui nous a permit de nous enrichir mutuellement et d'affiner nos statuts.
► Lire les nouveaux statuts de Lyon Zéro
Nous avons partagez sur les divers points préparés en amont par quelques sous groupes (déroulement des ateliers, évaluations, tirage au sort des membres du bureau et prises de décisions), ce qui nous a permit de nous enrichir mutuellement et d'affiner nos statuts.
► Lire les nouveaux statuts de Lyon Zéro
21 mai 2009
Synthèse du groupe de réflexion sur les Ateliers et les Evaluations
Synthèse de la réunion du Jeudi 21 mai 2009, avec Cédric, Maël, Isa et Edouard.
Réflexions générales
Nous partons du principe que Lyon Zéro, plus qu’une forme d’éducation alternative, est une expérience. Ainsi tout résultat, positif ou négatif, est à prendre en compte est ne peut être considéré comme un échec ou quelque chose de mauvais.
Le fait que Lyon Zéro et l’U-A aient deux conceptions différentes ne doit pas être un inconvénient mais au contraire peut être tourné en avantage : en effet il permettra aux personnes intéressées de choisir le type d’éducation qui leur convient le mieux, par exemple, le choix entre quelque chose de plutôt libre ou de plus cadré.
En reprenant l’hypothèse de l’expérience, le fait que l’un des deux groupes « marche mieux » est positif dans tous les cas car il répond à nos interrogations sur l’efficacité des diverses méthodes.
On a le choix entre édifier des cadres strictes puis les enlever au fil de la vie de l'Université partagée Lyon Zéro (cf. Bakounine), ou faire l’inverse, c’est-à-dire partir d’une liberté totale et mettre des règles lors de l’apparition de problème.
La première solution semble la mieux adaptée car elle permet une gestion plus facile et surtout d’enlever les cadres un par un. Il est plus aisé en effet de faire disparaître une règle que d’en ajouter une.
Cependant pour les règles de vie collective, tel que l’exemple concret du nettoyage, il nous semble plus adéquat de laisser une certaine autogestion se mettre en place, reposant sur la responsabilité de chacun. Si des problèmes surgissent ils devront être réglés tout d’abord par la communication. Mieux vaut réussir à faire participer quelqu’un par la logique que par la contrainte. Il y a cependant deux risques majeurs, le premier étant le phénomène de « passager clandestin ». L’autre étant de se monter contre une ou plusieurs personnes en particulier, de par un manque de communication, c’est pourquoi il nous semble primordial d’être clair dès le départ sur le besoin de régler les conflits au plus vite et par le dialogue.
En outre, Lyon Zéro étant, entre autre, une expérience, elle n’a aucun intérêt à copier les règles déjà en place dans notre société mais doit d’avantage tester d’autres possibilités.
Lyon Zéro pourrait être très utile pour les lycéens (en particulier futurs bacheliers) qui ne savent pas quelle orientation choisir après le BAC. Lyon Zéro permettrait en effet d’offrir un large panel d’expériences dans plusieurs domaines à travers les ateliers, pour que le lycéen puisse trouver ce qui lui convient le mieux.
N.B. : les lycéens mineurs ne peuvent s'inscrire à Lyon Zéro mais peuvent y prendre part en qualité de "participants libres" dés l'âge de 16 ans.
Déroulement des ateliers
Questionnement sur la nécessité d’un intervenant. Il nous semble nécessaire sur certains ateliers. Si oui quel est son rôle et comment doit-il se comporter (régulation du débat) ?
L’atelier avec intervenant pourrait se dérouler en deux parties, l’une de cours, l’autre de débat, sachant que la deuxième partie sera la plus importante, la première pouvant être simplement une introduction. Une synthèse finale et des ajouts par l’intervenant pourraient être réalisés à la fin du cours.
La présence aux ateliers serait contrôlée, du moins au début, afin d’inciter les gens à être réguliers.
La régulation à l’intérieur d’un atelier devra se décider par les participants eux-mêmes. Si le risque d’une monopolisation de la parole par quelques-uns surgira au début, celui-ci devrait s’amoindrir avec les séances, par la régulation du groupe lui-même. En effet il nous semble peu probable qu’un participant puisse venir à l’ensemble des cours sans dire un mot. La participation au débat se fera justement par la confiance en soi, qui découle de la connaissance du groupe. Il est important de préciser au début du cours que, dans le respect du débat, tout le monde peut intervenir, même pour poser une question sur un concept incompris ou pour une idée qui semblerait inadéquate au premier regard.
Les ateliers pourraient donner naissance à un travail en groupe. Des participants travaillant sur un même sujet pourraient ainsi créer, à travers un texte, un documentaire etc. un travail issu de la collectivité, réalisé tout au long des séances. Cette « synthèse » ne devra pas effacer le débat et devra donc laisser transparaître les arguments de chacun. Ce concept a plusieurs objectifs : favoriser le travail en équipe, donner la sensation d’avoir construit quelque chose grâce aux connaissances issues de la participation aux ateliers, et transmettre le savoir acquis aux futurs participants, ceux-ci pouvant pousser le travail plus loin ou réfléchir sur les ouvertures proposées.
Le risque étant toujours la participation hétérogène des participants, soit par une motivation et une implication différente, soit par une monopolisation du débat et une forme de domination à l’intérieur du groupe.
Le système d’évaluation
Pour commencer nous nous posons la question de l’utilité et des objectifs d’une évaluation, quelle qu’elle soit. Elle permet à l’individu de connaître son niveau et de mettre en évidence sa progression. Ce travail peut cependant être réalisé, même inconsciemment, par le participant lui-même, qui sentira si oui ou non il a apprit quelque chose.
L’évaluation est cependant nécessaire si l’on instaure des « niveaux » pour les ateliers. En effet ceux-ci semblent essentiels lorsque l’atelier consiste en l’appréhension de méthodes d’une matière concrète. Cependant pour les ateliers tournant autour d’une question de réflexion où tout le monde a une opinion, le système de niveaux est caduc.
Néanmoins, l’avantage de ne pas grouper par niveau est de permettre à tous de s’améliorer, ceux ayant le moins de connaissance en étant tirés par le haut, et ceux étant les plus à l’aise en faisant un travail d’explication.
Le problème de l’évaluation par note est qu’elle dépend de ses critères, qui peuvent ne pas être partagés par tous les individus et qu’elle peut entraîner le sentiment de concurrence à l’intérieur du groupe. Le choix des modalités pourrait ainsi être laissé à l’individu concerné.
Le système d’auto-évaluation et d’autocritique semble donc intéressant car il laisse le participant juge de ses critères d’évaluation. Celle-ci pourrait être réalisée avec l’aide du groupe. En outre elle permet un travail sur soi-même que tous ne sont pas habitués à faire.
Plus que sur le niveau de connaissance, l’évaluation devrait porter sur le niveau de progression.
Pour connaître son « niveau » cependant afin de choisir le bon atelier, un système concret doit être mis en place. Par exemple un résumé des notions à connaître permettant de mieux se situer.
Enfin une évaluation pourrait être réalisée, à partir de la production du groupe. Ainsi cela favoriserait le sentiment de collectivité. Toutefois pour éviter l’évincement de l’individu par le groupe, une évaluation personnelle reste à faire, celle du travail collectif ne devant donc pas être exclusive.
Prise de notes : Edouard.
Réflexions générales
Nous partons du principe que Lyon Zéro, plus qu’une forme d’éducation alternative, est une expérience. Ainsi tout résultat, positif ou négatif, est à prendre en compte est ne peut être considéré comme un échec ou quelque chose de mauvais.
Le fait que Lyon Zéro et l’U-A aient deux conceptions différentes ne doit pas être un inconvénient mais au contraire peut être tourné en avantage : en effet il permettra aux personnes intéressées de choisir le type d’éducation qui leur convient le mieux, par exemple, le choix entre quelque chose de plutôt libre ou de plus cadré.
En reprenant l’hypothèse de l’expérience, le fait que l’un des deux groupes « marche mieux » est positif dans tous les cas car il répond à nos interrogations sur l’efficacité des diverses méthodes.
On a le choix entre édifier des cadres strictes puis les enlever au fil de la vie de l'Université partagée Lyon Zéro (cf. Bakounine), ou faire l’inverse, c’est-à-dire partir d’une liberté totale et mettre des règles lors de l’apparition de problème.
La première solution semble la mieux adaptée car elle permet une gestion plus facile et surtout d’enlever les cadres un par un. Il est plus aisé en effet de faire disparaître une règle que d’en ajouter une.
Cependant pour les règles de vie collective, tel que l’exemple concret du nettoyage, il nous semble plus adéquat de laisser une certaine autogestion se mettre en place, reposant sur la responsabilité de chacun. Si des problèmes surgissent ils devront être réglés tout d’abord par la communication. Mieux vaut réussir à faire participer quelqu’un par la logique que par la contrainte. Il y a cependant deux risques majeurs, le premier étant le phénomène de « passager clandestin ». L’autre étant de se monter contre une ou plusieurs personnes en particulier, de par un manque de communication, c’est pourquoi il nous semble primordial d’être clair dès le départ sur le besoin de régler les conflits au plus vite et par le dialogue.
En outre, Lyon Zéro étant, entre autre, une expérience, elle n’a aucun intérêt à copier les règles déjà en place dans notre société mais doit d’avantage tester d’autres possibilités.
Lyon Zéro pourrait être très utile pour les lycéens (en particulier futurs bacheliers) qui ne savent pas quelle orientation choisir après le BAC. Lyon Zéro permettrait en effet d’offrir un large panel d’expériences dans plusieurs domaines à travers les ateliers, pour que le lycéen puisse trouver ce qui lui convient le mieux.
N.B. : les lycéens mineurs ne peuvent s'inscrire à Lyon Zéro mais peuvent y prendre part en qualité de "participants libres" dés l'âge de 16 ans.
Déroulement des ateliers
Questionnement sur la nécessité d’un intervenant. Il nous semble nécessaire sur certains ateliers. Si oui quel est son rôle et comment doit-il se comporter (régulation du débat) ?
L’atelier avec intervenant pourrait se dérouler en deux parties, l’une de cours, l’autre de débat, sachant que la deuxième partie sera la plus importante, la première pouvant être simplement une introduction. Une synthèse finale et des ajouts par l’intervenant pourraient être réalisés à la fin du cours.
La présence aux ateliers serait contrôlée, du moins au début, afin d’inciter les gens à être réguliers.
La régulation à l’intérieur d’un atelier devra se décider par les participants eux-mêmes. Si le risque d’une monopolisation de la parole par quelques-uns surgira au début, celui-ci devrait s’amoindrir avec les séances, par la régulation du groupe lui-même. En effet il nous semble peu probable qu’un participant puisse venir à l’ensemble des cours sans dire un mot. La participation au débat se fera justement par la confiance en soi, qui découle de la connaissance du groupe. Il est important de préciser au début du cours que, dans le respect du débat, tout le monde peut intervenir, même pour poser une question sur un concept incompris ou pour une idée qui semblerait inadéquate au premier regard.
Les ateliers pourraient donner naissance à un travail en groupe. Des participants travaillant sur un même sujet pourraient ainsi créer, à travers un texte, un documentaire etc. un travail issu de la collectivité, réalisé tout au long des séances. Cette « synthèse » ne devra pas effacer le débat et devra donc laisser transparaître les arguments de chacun. Ce concept a plusieurs objectifs : favoriser le travail en équipe, donner la sensation d’avoir construit quelque chose grâce aux connaissances issues de la participation aux ateliers, et transmettre le savoir acquis aux futurs participants, ceux-ci pouvant pousser le travail plus loin ou réfléchir sur les ouvertures proposées.
Le risque étant toujours la participation hétérogène des participants, soit par une motivation et une implication différente, soit par une monopolisation du débat et une forme de domination à l’intérieur du groupe.
Le système d’évaluation
Pour commencer nous nous posons la question de l’utilité et des objectifs d’une évaluation, quelle qu’elle soit. Elle permet à l’individu de connaître son niveau et de mettre en évidence sa progression. Ce travail peut cependant être réalisé, même inconsciemment, par le participant lui-même, qui sentira si oui ou non il a apprit quelque chose.
L’évaluation est cependant nécessaire si l’on instaure des « niveaux » pour les ateliers. En effet ceux-ci semblent essentiels lorsque l’atelier consiste en l’appréhension de méthodes d’une matière concrète. Cependant pour les ateliers tournant autour d’une question de réflexion où tout le monde a une opinion, le système de niveaux est caduc.
Néanmoins, l’avantage de ne pas grouper par niveau est de permettre à tous de s’améliorer, ceux ayant le moins de connaissance en étant tirés par le haut, et ceux étant les plus à l’aise en faisant un travail d’explication.
Le problème de l’évaluation par note est qu’elle dépend de ses critères, qui peuvent ne pas être partagés par tous les individus et qu’elle peut entraîner le sentiment de concurrence à l’intérieur du groupe. Le choix des modalités pourrait ainsi être laissé à l’individu concerné.
Le système d’auto-évaluation et d’autocritique semble donc intéressant car il laisse le participant juge de ses critères d’évaluation. Celle-ci pourrait être réalisée avec l’aide du groupe. En outre elle permet un travail sur soi-même que tous ne sont pas habitués à faire.
Plus que sur le niveau de connaissance, l’évaluation devrait porter sur le niveau de progression.
Pour connaître son « niveau » cependant afin de choisir le bon atelier, un système concret doit être mis en place. Par exemple un résumé des notions à connaître permettant de mieux se situer.
Enfin une évaluation pourrait être réalisée, à partir de la production du groupe. Ainsi cela favoriserait le sentiment de collectivité. Toutefois pour éviter l’évincement de l’individu par le groupe, une évaluation personnelle reste à faire, celle du travail collectif ne devant donc pas être exclusive.
Prise de notes : Edouard.
19 mai 2009
Deuxième rencontre > Mardi 19 mai
Nous étions une vingtaine à nous retrouver ce mardi 19 mai sur le campus des quais de Lyon 2. Quatre chargés de TD de Lyon 2 intéressés par projet sont venus mais ne sont pas restés longtemps en raison de leur AG, ainsi qu'un enseignant de Lyon 3. Cinq membres de l'UA étaient également présents.
Le but de cette réunion était de discuter des statuts provisoires de Lyon Zéro (version lisible en fin de page).
Une première ébauche a été proposée par F.G. et Johanna.
Le but de cette réunion était de discuter des statuts provisoires de Lyon Zéro (version lisible en fin de page).
Une première ébauche a été proposée par F.G. et Johanna.
16 mai 2009
Marianne en parle
MARIANNE | Revue hebdomadaire (du 16 au 22 mai) |
« [...] Dans un tout autre registre, on peut rencontrer les membres fondateurs de Lyon Zéro sous les arcades de la fac. Leur but ? Réinventer l'université, imaginer un enseignement où l'étudiant est acteur de ses savoirs et révolutionner le contenu des cours. "On est bien sûr contre la LRU, mais rejeter la vision comptable, consumériste et élitiste que Pécresse a de l'université, ça ne suffit pas. C'est à nous de proposer un autre projet : une université ouverte, démocratique et généreuse", explique F.G., 22 ans, étudiant en deuxième année de sciences politiques.
Si les blocages ne perturbent plus la vie quotidienne de la plupart des universités françaises, Valérie Pécresse aurait tort d'en conclure que les étudiants se sont fait une raison. Ils sont toujours en colère. Et ils n'ont pas baissé les armes. Ils en ont simplement changé. »
Anna Topaloff
» Voir l'article dans son intégralité sur le site de Marianne2...
« [...] Dans un tout autre registre, on peut rencontrer les membres fondateurs de Lyon Zéro sous les arcades de la fac. Leur but ? Réinventer l'université, imaginer un enseignement où l'étudiant est acteur de ses savoirs et révolutionner le contenu des cours. "On est bien sûr contre la LRU, mais rejeter la vision comptable, consumériste et élitiste que Pécresse a de l'université, ça ne suffit pas. C'est à nous de proposer un autre projet : une université ouverte, démocratique et généreuse", explique F.G., 22 ans, étudiant en deuxième année de sciences politiques.
Si les blocages ne perturbent plus la vie quotidienne de la plupart des universités françaises, Valérie Pécresse aurait tort d'en conclure que les étudiants se sont fait une raison. Ils sont toujours en colère. Et ils n'ont pas baissé les armes. Ils en ont simplement changé. »
Anna Topaloff
» Voir l'article dans son intégralité sur le site de Marianne2...
15 mai 2009
« Charte du Vivre Ensemble »
Dernière version
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en même temps qu’à Lyon zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université que nous voulons et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins provisoirement, « La Charte du vivre ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et d’autogestion auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous- permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier-e et assidu-e dans le suivi des ateliers qu’il ou elle a choisi afin d’en assurer la réussite. Cette régularité est assurée par le suivi de 70 % à 80 % des ateliers. En fonction de la durée d’un atelier et pour être cohérent avec le principe d’auto organisation de ceux-ci, nous laissons les participants déterminer le pourcentage qui convient le mieux, mais qui devra être compris dans la fourchette proposée ci-dessus. >> Définir comment mesurer la présence.
2. Les participant-e-s s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tou-te-s doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place. Celui-ci s’effectuera tout d’abord sur la base du volontariat. Il nous semble évident que tou-te-s doivent avoir participer aux différentes tâches qui incombent à la collectivité, au moins une fois dans l’année. Dans l’éventualité où le roulement mis en place ne serait pas efficace (c'est-à-dire que tout le monde ne participerait pas de manière régulière), il s’effectuera par tirage au sort.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à éviter pendant les ateliers, parce qu’il y a un moment pour tout. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients). Cependant, nous encourageons à ce que les séances soient des moments conviviaux où nourriture et boissons peuvent être partagées entre les participant-e-s, en début ou fin d’atelier.
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant-e se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses, l’ensemble des participant-e-s incite à la participation de chacun, de sorte que personne ne se trouve exclut. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats : « Le groupe veille à l’éveil ».
5. Il faut bien prendre en compte toutes les éventualités et ne pas nier les problèmes auxquels peut être confronté la collectivité. En cela, ce point à vocation de prévenir et non de réprimer, ou de juger quiconque par avance. A travers ce point, nous souhaitons que chacun ait conscience que l’adhésion à Lyon Zéro est un véritable engagement qui ne se prend pas à la légère. Plus que des apprentissages, Lyon Zéro se veut être une expérience de vie collective, c’est pourquoi, le groupe attend de chacun un comportement respectueux et constructif dans l’intérêt de tous. Le Conseil (nom provisoire) est chargé de régler les problèmes d’ordre généraux, concernant l’ensemble de l’université. Les problèmes particuliers ou relationnels se résolvent au sein de l’atelier en premier lieu. Cependant, si aucune solution n’est trouvée, il est possible de convoquer un Conseil selon les modalités exposées dans les Statuts. Après que tous ceux qui le souhaitent se soient exprimés sur le problème en question, et après délibération, le Conseil peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires en fonction de la situation. Dans l’absolu, il nous semble qu’une solution relevant du consensus soit préférable mais il sera possible de procéder par vote. Cette décision sera prise en temps voulu, en fonction de la situation.
6. Pour prévenir et ainsi éviter le genre de situation précitée, il serait bon de faire régulièrement des groupes de parole, qui réuniraient des participants de plusieurs ateliers, du moins ceux qui le souhaitent, afin de faire le point et/ou d’évoquer des situations problématiques. Discuter nous permet de mieux nous comprendre et d’envisager des solutions face aux problèmes rencontrés. De manière générale, la parole permet de libérer les tensions et évite ainsi violences et conflits. Un créneau horaire sera réservé à cet effet afin de permettre à chacun de pouvoir y participer, par exemple, le dernier vendredi de chaque mois, l’après-midi.
Toute première ébauche
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en participant à Lyon Zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins pour l'instant, « La Charte du Vivre Ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et de responsabilité auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous - permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite simples qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
Johanna
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier (reste à définir ce qu’est une régularité raisonnable) et assidu dans le suivi des ateliers qu’il a choisi afin d’en assurer la réussite.
2. Les participants s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tous doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à bannir pendant les ateliers. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients)
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats ainsi que d’éventuels « éléments perturbateurs ».
5. Dans le cas où un participant ferait état d’une absence prolongée et injustifiée, où qu’il se révèlerait être un élément perturbateurs dans le sens où il nuirait à la bonne tenue et à l’efficacité des ateliers, celui-ci peut faire l’objet, après convocation et délibération d’une Assemblée Générale extraordinaire, d’une « interruption temporaire de contrat » (terme à préciser). Ceci n’est pas une exclusion mais simplement un temps donné au participant afin qu’il réfléchisse aux raisons qui auraient poussé le groupe à prendre une telle décision. Il conserve la possibilité de réintégrer la communauté après une nouvelle délibération des participants et le constat fait par ceux-ci de la volonté du participant en question, de respecter « la Charte du vivre ensemble ».
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en même temps qu’à Lyon zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université que nous voulons et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins provisoirement, « La Charte du vivre ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et d’autogestion auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous- permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier-e et assidu-e dans le suivi des ateliers qu’il ou elle a choisi afin d’en assurer la réussite. Cette régularité est assurée par le suivi de 70 % à 80 % des ateliers. En fonction de la durée d’un atelier et pour être cohérent avec le principe d’auto organisation de ceux-ci, nous laissons les participants déterminer le pourcentage qui convient le mieux, mais qui devra être compris dans la fourchette proposée ci-dessus. >> Définir comment mesurer la présence.
2. Les participant-e-s s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tou-te-s doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place. Celui-ci s’effectuera tout d’abord sur la base du volontariat. Il nous semble évident que tou-te-s doivent avoir participer aux différentes tâches qui incombent à la collectivité, au moins une fois dans l’année. Dans l’éventualité où le roulement mis en place ne serait pas efficace (c'est-à-dire que tout le monde ne participerait pas de manière régulière), il s’effectuera par tirage au sort.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à éviter pendant les ateliers, parce qu’il y a un moment pour tout. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients). Cependant, nous encourageons à ce que les séances soient des moments conviviaux où nourriture et boissons peuvent être partagées entre les participant-e-s, en début ou fin d’atelier.
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant-e se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses, l’ensemble des participant-e-s incite à la participation de chacun, de sorte que personne ne se trouve exclut. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats : « Le groupe veille à l’éveil ».
5. Il faut bien prendre en compte toutes les éventualités et ne pas nier les problèmes auxquels peut être confronté la collectivité. En cela, ce point à vocation de prévenir et non de réprimer, ou de juger quiconque par avance. A travers ce point, nous souhaitons que chacun ait conscience que l’adhésion à Lyon Zéro est un véritable engagement qui ne se prend pas à la légère. Plus que des apprentissages, Lyon Zéro se veut être une expérience de vie collective, c’est pourquoi, le groupe attend de chacun un comportement respectueux et constructif dans l’intérêt de tous. Le Conseil (nom provisoire) est chargé de régler les problèmes d’ordre généraux, concernant l’ensemble de l’université. Les problèmes particuliers ou relationnels se résolvent au sein de l’atelier en premier lieu. Cependant, si aucune solution n’est trouvée, il est possible de convoquer un Conseil selon les modalités exposées dans les Statuts. Après que tous ceux qui le souhaitent se soient exprimés sur le problème en question, et après délibération, le Conseil peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires en fonction de la situation. Dans l’absolu, il nous semble qu’une solution relevant du consensus soit préférable mais il sera possible de procéder par vote. Cette décision sera prise en temps voulu, en fonction de la situation.
6. Pour prévenir et ainsi éviter le genre de situation précitée, il serait bon de faire régulièrement des groupes de parole, qui réuniraient des participants de plusieurs ateliers, du moins ceux qui le souhaitent, afin de faire le point et/ou d’évoquer des situations problématiques. Discuter nous permet de mieux nous comprendre et d’envisager des solutions face aux problèmes rencontrés. De manière générale, la parole permet de libérer les tensions et évite ainsi violences et conflits. Un créneau horaire sera réservé à cet effet afin de permettre à chacun de pouvoir y participer, par exemple, le dernier vendredi de chaque mois, l’après-midi.
Toute première ébauche
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en participant à Lyon Zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins pour l'instant, « La Charte du Vivre Ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et de responsabilité auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous - permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite simples qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
Johanna
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier (reste à définir ce qu’est une régularité raisonnable) et assidu dans le suivi des ateliers qu’il a choisi afin d’en assurer la réussite.
2. Les participants s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tous doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à bannir pendant les ateliers. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients)
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats ainsi que d’éventuels « éléments perturbateurs ».
5. Dans le cas où un participant ferait état d’une absence prolongée et injustifiée, où qu’il se révèlerait être un élément perturbateurs dans le sens où il nuirait à la bonne tenue et à l’efficacité des ateliers, celui-ci peut faire l’objet, après convocation et délibération d’une Assemblée Générale extraordinaire, d’une « interruption temporaire de contrat » (terme à préciser). Ceci n’est pas une exclusion mais simplement un temps donné au participant afin qu’il réfléchisse aux raisons qui auraient poussé le groupe à prendre une telle décision. Il conserve la possibilité de réintégrer la communauté après une nouvelle délibération des participants et le constat fait par ceux-ci de la volonté du participant en question, de respecter « la Charte du vivre ensemble ».
13 mai 2009
En direct sur Radio Canut
Radio Canut est une radio associative bien connue des lyonnais puisqu'elle émet depuis une quarantaine d'années. Aujourd'hui, elle émet 24h/24 et diffuse 50 émissions en direct tout au long de la semaine sur la fréquence 102.2 FM.
L'équipe du Canut Infos du mercredi, de 19h à 20h, a invité F.G. pour présenter le projet Lyon Zéro.
» Écoutez en ligne
L'équipe du Canut Infos du mercredi, de 19h à 20h, a invité F.G. pour présenter le projet Lyon Zéro.
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12 mai 2009
Première rencontre > Mardi 12 mai
Notre première rencontre s'est tenue ce mardi 12 mai de 11h à 13h30.
Elle à rassembler 14 personnes étudiantes ou non : Antoine, Thierry, Chantal, Gzavier, Matthieu, Arnaud, Laëticia, Philippe, Johanna, F.G., Bertrand, Maël, Maroua, ainsi que Anne, journaliste à la revue « Marianne », venue faire un article sur les initiatives du mouvement étudiant.
Nous avons fait un tour de présentation et expliqué quelles étaient les motivations qui nous avaient conduit jusqu’à « Lyon Zéro ». Des membres de l’UFR-Autogérée nous ont rejoint afin de nous présenter leur projet, proche du nôtre.
F.G. a ensuite présenté la vision qu’il avait du projet : il part du constat que les initiatives alternatives qui naissent pendant les mouvements sociaux meurent aussi avec eux.
Il observe également que les mouvements sociaux se créent toujours pour exprimer un refus, pour dire « non », il souhaite changer de démarche et proposer, oeuvrer pour quelque chose, prendre l’initiative pour ne pas la laisser au gouvernement. Et dans le cas présent, revendiquer la création de l’université que nous voulons, alternative à celle que nous connaissons (proche des pédagogies nouvelles) et qui ne s’arrête pas avec le mouvement contestataire. Dès lors, comment faire pour construire un projet viable et durable ? Comment faire pour passer de la théorie à la pratique ?
Le constat qui ressort du débat sur l’enseignement en général
Beaucoup d’étudiants sont en échec à l’université malgré leur potentiel, ils n’arrivent pas à se conformer au moule dans lequel on veut les faire entrer. Certains ne tiennent pas à subir les programmes, les rapports de hiérarchie, à recevoir la connaissance de manière passive... l’université est jugée infantilisante.
L'UFR-A
Un membre de l’UFR-A met en avant trois points qui structurent leur démarche :
- une dimension militante accompagnée d'une réflexion de fond par rapport à la société
- une dimension d’expérimentation pédagogique
- une dimension de pensée critique
L’UFR-A a travaillé sur l’aspect pédagogique et la forme que pourrait prendre les ateliers.
Les personnes présentes se rejoignent sur les questions de fond, mais les question de forme font davantage débat.
- la question du lieu des enseignements : dans ou hors la fac ? nous sommes d’accord pour qu’il existe un ou des lieux fixes qui servent de repères pouvant avoir divers satellites afin de délocaliser les savoirs dans des lieux qui soient « accessibles » à tous au niveau social.
- La question de la reconnaissance des diplômes.
Elle à rassembler 14 personnes étudiantes ou non : Antoine, Thierry, Chantal, Gzavier, Matthieu, Arnaud, Laëticia, Philippe, Johanna, F.G., Bertrand, Maël, Maroua, ainsi que Anne, journaliste à la revue « Marianne », venue faire un article sur les initiatives du mouvement étudiant.
Nous avons fait un tour de présentation et expliqué quelles étaient les motivations qui nous avaient conduit jusqu’à « Lyon Zéro ». Des membres de l’UFR-Autogérée nous ont rejoint afin de nous présenter leur projet, proche du nôtre.
F.G. a ensuite présenté la vision qu’il avait du projet : il part du constat que les initiatives alternatives qui naissent pendant les mouvements sociaux meurent aussi avec eux.
Il observe également que les mouvements sociaux se créent toujours pour exprimer un refus, pour dire « non », il souhaite changer de démarche et proposer, oeuvrer pour quelque chose, prendre l’initiative pour ne pas la laisser au gouvernement. Et dans le cas présent, revendiquer la création de l’université que nous voulons, alternative à celle que nous connaissons (proche des pédagogies nouvelles) et qui ne s’arrête pas avec le mouvement contestataire. Dès lors, comment faire pour construire un projet viable et durable ? Comment faire pour passer de la théorie à la pratique ?
Le constat qui ressort du débat sur l’enseignement en général
Beaucoup d’étudiants sont en échec à l’université malgré leur potentiel, ils n’arrivent pas à se conformer au moule dans lequel on veut les faire entrer. Certains ne tiennent pas à subir les programmes, les rapports de hiérarchie, à recevoir la connaissance de manière passive... l’université est jugée infantilisante.
L'UFR-A
Un membre de l’UFR-A met en avant trois points qui structurent leur démarche :
- une dimension militante accompagnée d'une réflexion de fond par rapport à la société
- une dimension d’expérimentation pédagogique
- une dimension de pensée critique
L’UFR-A a travaillé sur l’aspect pédagogique et la forme que pourrait prendre les ateliers.
Les personnes présentes se rejoignent sur les questions de fond, mais les question de forme font davantage débat.
- la question du lieu des enseignements : dans ou hors la fac ? nous sommes d’accord pour qu’il existe un ou des lieux fixes qui servent de repères pouvant avoir divers satellites afin de délocaliser les savoirs dans des lieux qui soient « accessibles » à tous au niveau social.
- La question de la reconnaissance des diplômes.
- En « partenariat » avec Lyon2 ou bien être complètement autonome ? F.G. souhaite présenter le projet en ayant au préalable rédiger les statuts et obtenu le soutien de membres de la communauté universitaire. Un étudiant souligne qu’il ne coûte rien de proposer le projet à la présidence et si cela ne mène à rien, de réaliser le projet de manière alternative et de revenir en force lorsque le projet aura pris de l'ampleur. Un partenariat avec Lyon 2 faciliterait l’accès à un lieu fixe, à une reconnaissance nationale et à une pérennisation de Lyon Zéro, c’est pourquoi, F.G. voit plutôt la présidence comme pouvant être un « partenaire » efficace.
Au contraire, les membres de L’UFR-A pensent que notre volonté est incompatible avec le format de la présidence et qu’il vaut mieux « rester à côté ». Comment alors éviter la marginalisation ?
Plusieurs autres questions apparaissent lors du débat
- Comment passer au delà des problèmes hiérarchiques ? relation prof / étudiant etc …
- Comment passer au-delà du système des notes, qui engendre échec et concurrence, tout en continuant à évaluer notre travail et à évoluer dans celui-ci ? Comment assurer un travail coopératif et horizontal, tout en favorisant l’investissement et une dynamique de groupe (nécessité effectifs réduits : pas plus de 30 personnes), l’échange et le débat permettent de savoir où l’étudiant où se situe dans l’acquisition des savoirs, possibilité de rendre des devoirs qui seront corrigés par un « personnel qualifié » sans être notés…
- Il faut réfléchir sur le fond des enseignement : qu’est ce qu’on veut apprendre ? Nous sommes désirons promouvoir un programme varié, qui sorte du cadre de la spécialisation imposée l’enseignement supérieur.
Nous proposons des idées de sujets pour ce qui ne serait, non plus des cours magistraux mais plutôt des ateliers participatifs, où chacun de par ses recherches, les débats, pourrait contribuer à une construction collective des savoirs : histoire de l’art ; histoire du militantisme à lyon2 depuis 2001, et ailleurs, évolution des mouvements sociaux ; danse, musique, arts, chant… ; vandalisme politique et théorisme culturel (proposé par un chargé TD de bordeaux dont les pratiques sont alternatives) ; nous avons envie de réfléchir sur les autres modèles alternatifs qui existent dans la société : écologie politique, décroissance, relocalisation de l’économie, pédagogies et psychologie alternatives, apprendre à (mieux) communiquer, à construire un débat, publier un journal, atelier méditation, séance de psychothérapie collective etc…
Compte-rendu fait par Johanna
Plusieurs autres questions apparaissent lors du débat
- Comment passer au delà des problèmes hiérarchiques ? relation prof / étudiant etc …
- Comment passer au-delà du système des notes, qui engendre échec et concurrence, tout en continuant à évaluer notre travail et à évoluer dans celui-ci ? Comment assurer un travail coopératif et horizontal, tout en favorisant l’investissement et une dynamique de groupe (nécessité effectifs réduits : pas plus de 30 personnes), l’échange et le débat permettent de savoir où l’étudiant où se situe dans l’acquisition des savoirs, possibilité de rendre des devoirs qui seront corrigés par un « personnel qualifié » sans être notés…
- Il faut réfléchir sur le fond des enseignement : qu’est ce qu’on veut apprendre ? Nous sommes désirons promouvoir un programme varié, qui sorte du cadre de la spécialisation imposée l’enseignement supérieur.
Nous proposons des idées de sujets pour ce qui ne serait, non plus des cours magistraux mais plutôt des ateliers participatifs, où chacun de par ses recherches, les débats, pourrait contribuer à une construction collective des savoirs : histoire de l’art ; histoire du militantisme à lyon2 depuis 2001, et ailleurs, évolution des mouvements sociaux ; danse, musique, arts, chant… ; vandalisme politique et théorisme culturel (proposé par un chargé TD de bordeaux dont les pratiques sont alternatives) ; nous avons envie de réfléchir sur les autres modèles alternatifs qui existent dans la société : écologie politique, décroissance, relocalisation de l’économie, pédagogies et psychologie alternatives, apprendre à (mieux) communiquer, à construire un débat, publier un journal, atelier méditation, séance de psychothérapie collective etc…
Compte-rendu fait par Johanna
6 mai 2009
L'AG de Bron soutient Lyon Zéro
Une présentation du projet Lyon Zéro a été faite lors de l'Assemblée Générale étudiante de Bron du 6 mai. Lors des votes, les étudiant-e-s présent-e-s furent invité-e-s a se prononcer, à main levée, sur la question suivante :
Acceptez-vous que l'AG étudiante soutienne l'initiative Lyon Zéro ?
Une large majorité s'est prononcée Pour, et quelques étudiant-e-s (moins de 10) ont voté-e-s Contre.
5 mai 2009
L'esprit Lyon Zéro
En 68, c'est finalement l'argent qui a calmé les ardeurs, permettant à l'organisation structurelle de la France de rester intacte. C'est là le grand échec de 68, d'avoir été incapable de retranscrire durablement les bouleversements des consciences dans les structures de la société. L'absence de démocratie a perduré au travers d'une Constitution inchangée, tout comme les rapports de dominations économiques, sociaux, politiques et sexués.
Dans le mouvement universitaire fort de 2009 (les universités, qui n'avaient été bloquées qu'un mois en 68, le sont depuis trois mois aujourd'hui), nous courons le même risque. En effet, cette fois ci ce n'est pas avec des augmentations de salaires et des congés payés que les dirigeants apaiseront les esprits, mais par une simple concession sur leurs ambitions, voire pire, en attendant que le mouvement s'asphyxie de lui-même, épuisé par sa durée et déchiré par des conflits internes. Recul ou asphyxie, dans les deux cas la forme structurelle perdurera et l'Université dont nous rêvons sera toujours aussi absente de nos vies qu'auparavant.
C'est pourquoi, si nous sommes nombreux à être séduits par les actions de terrain (manifestations, militantisme, blocages, etc.), nous ne devons pas oublier de nous unir autour d'un projet plus ambitieux que le conservatisme et oser la réflexion dans le sens de l'initiative. C'est de cette volonté qu'est né le projet de Lyon Zéro.
Nous souhaitons transposer les débats théoriques sur les UFR autogérés en application pratique par la rédaction de statuts de fonctionnement pour une université alternative nommée Lyon Zéro.
Nous pensons que l'université de nos rêves doit être pérenne et s'émanciper des mouvements contestataires éphémères. Pour y parvenir, elle doit être reconnue officiellement (accord du statut étudiant à ses participants) et être soutenue matériellement. Une fois donc les statuts finalisés, connus et soutenus par la communauté universitaire, nous irons les présenter à la présidence de notre université afin qu'elle prenne ses dispositions en ce sens.
L'objectif n'est pas de réformer le modèle universitaire de façon arbitraire comme s'y essaye le gouvernement, mais de créer en son sein un espace alternatif, pour rendre le choix possible.
* * *
L'initiative Lyon Zéro a été présentée publiquement pour la première fois à l'Assemblée Générale étudiante de Lyon 2 sur le campus des Quais, qui réunissait environ 400 étudiant-e-s, le 5 mai 2009.
* * *
En réponse à l'article rédigé par Cafébabel et reprit par Presseurop.eu : nous tenons à préciser que Lyon Zéro n'a jamais cherché à s'inscrire dans l'idéologie anarchiste, même si certains peuvent voir dans notre fonctionnement des similitudes avec ce courant de pensée, ni dans une quelconque forme d'idéologie ou de tendance politiques.
Dans le mouvement universitaire fort de 2009 (les universités, qui n'avaient été bloquées qu'un mois en 68, le sont depuis trois mois aujourd'hui), nous courons le même risque. En effet, cette fois ci ce n'est pas avec des augmentations de salaires et des congés payés que les dirigeants apaiseront les esprits, mais par une simple concession sur leurs ambitions, voire pire, en attendant que le mouvement s'asphyxie de lui-même, épuisé par sa durée et déchiré par des conflits internes. Recul ou asphyxie, dans les deux cas la forme structurelle perdurera et l'Université dont nous rêvons sera toujours aussi absente de nos vies qu'auparavant.
C'est pourquoi, si nous sommes nombreux à être séduits par les actions de terrain (manifestations, militantisme, blocages, etc.), nous ne devons pas oublier de nous unir autour d'un projet plus ambitieux que le conservatisme et oser la réflexion dans le sens de l'initiative. C'est de cette volonté qu'est né le projet de Lyon Zéro.
Nous souhaitons transposer les débats théoriques sur les UFR autogérés en application pratique par la rédaction de statuts de fonctionnement pour une université alternative nommée Lyon Zéro.
Nous pensons que l'université de nos rêves doit être pérenne et s'émanciper des mouvements contestataires éphémères. Pour y parvenir, elle doit être reconnue officiellement (accord du statut étudiant à ses participants) et être soutenue matériellement. Une fois donc les statuts finalisés, connus et soutenus par la communauté universitaire, nous irons les présenter à la présidence de notre université afin qu'elle prenne ses dispositions en ce sens.
L'objectif n'est pas de réformer le modèle universitaire de façon arbitraire comme s'y essaye le gouvernement, mais de créer en son sein un espace alternatif, pour rendre le choix possible.
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L'initiative Lyon Zéro a été présentée publiquement pour la première fois à l'Assemblée Générale étudiante de Lyon 2 sur le campus des Quais, qui réunissait environ 400 étudiant-e-s, le 5 mai 2009.
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En réponse à l'article rédigé par Cafébabel et reprit par Presseurop.eu : nous tenons à préciser que Lyon Zéro n'a jamais cherché à s'inscrire dans l'idéologie anarchiste, même si certains peuvent voir dans notre fonctionnement des similitudes avec ce courant de pensée, ni dans une quelconque forme d'idéologie ou de tendance politiques.
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