Depuis la rentrée de septembre un constat s'impose, un je ne sais quoi de nostalgie semble avoir enveloppé le petit univers des personnes en quête de quelques lueurs dans cette époque déboussolée et décadente.
Les projets s'essoufflent, les réunions sont repoussées, les idées restent de petits nuages en suspens qui finissent par s'évaporer, les motivations s'assoupissent... le tout s'écrasant sous un emploi du temps souvent assommant et des contraintes de plus en plus laborieuses auxquelles nous avons bien du mal à trouver un sens autre que superficiel.
En cherchant à prendre un peu de recul pour mieux observer cette tendance, nous pouvons y discerner une période de transition qu'il serait dommage de négliger ou de nier. Car cette période peut déboucher sur une passionnante occasion de reconsidérer notre place et nos actes dans notre société, de repenser l'Essentiel pour délester nos vies des tracas inutiles, des possessions matérielles superflues et de la juxtaposition d'activités militantes en réaction au durcissement des idéologies liberticides. Et si le temps de s'émanciper des dualismes et de leurs perpétuels jeux conflictuels était venu ? L'éclosion du non-agir n'est-elle pas la révolution dont notre génération a la charge ?
Le non-agir n'a rien à voir avec un quelconque souci d'extrême passivité. C'est l'être qui, émancipé des entraves de la dualité, a conscience d'être lui-même l'Unité et reconsidère en fonction sa place dans le monde et son art d'y vivre. Au lieu par exemple de s'attacher à la Justice ou à l'Injustice, il s'épanouit dans la Justesse.
C'est dans cette perspective de réajustement que je vous invite a percevoir le futur de Lyon Zéro. Car Lyon Zéro ne doit en aucun cas être un fardeau qu'il faudrait à tout prix porter, mais au contraire un fabuleux outil unificateur et léger dont nous pouvons nous servir* à tout moment pour grandir et nous enrichir mutuellement lorsque le besoin s'en fait ressentir.
Bien amicalement,
F.G.
* Désormais grâce à la liste de discussion, chacun-e peut librement initier ce qui lui tient à cœur et inviter celles et ceux qui le souhaitent à le/la rejoindre.
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