25 décembre 2009
...fin de l'année 09
Mithrandir nous propose quelques réflexions sur les symboles de cette période de Noël par ici!
Joyeux flocons à tou-te-s !
23 décembre 2009
Mythe possible d'un rêve accessible
Aujourd'hui nous nous sommes retrouvés pour rêver l'un des futurs possibles de Lyon Zéro (et non sa forme finale). Bientôt nous diffuserons une publication collective de ce moment partagé dans l'imaginaire. Soyez patients !
9 décembre 2009
Le réseau des Universités populaires parle de nous
Le réseau qui réunit 17 universités populaires françaises* met Lyon Zéro à la Une de son site Internet.
* Caen, Narbonne, Perpignan, Saint-Brieuc, Lyon, Montpellier, Avignon, Arras, Grenoble, Seine-Saint-Denis, Aix en Provence, Ile Maurice, Arles, Tence, Nîmes, Toulouse, Valenciennes
LE RESEAU
En 2002, le philosophe Michel Onfray a remis en lumière la notion d'université populaire, en créant l'université populaire de Caen. En écho à cette initiative, un certain nombre d'UP se sont créées un peu partout en France.
Le projet qui réunit ces différentes UP s'appuie sur une volonté de démocratisation de la culture en dispensant gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vue comme un support à la construction de soi, non comme une occasion d'inscription dans un système socio-économique.
* Caen, Narbonne, Perpignan, Saint-Brieuc, Lyon, Montpellier, Avignon, Arras, Grenoble, Seine-Saint-Denis, Aix en Provence, Ile Maurice, Arles, Tence, Nîmes, Toulouse, Valenciennes
LE RESEAU
En 2002, le philosophe Michel Onfray a remis en lumière la notion d'université populaire, en créant l'université populaire de Caen. En écho à cette initiative, un certain nombre d'UP se sont créées un peu partout en France.
Le projet qui réunit ces différentes UP s'appuie sur une volonté de démocratisation de la culture en dispensant gratuitement un savoir au plus grand nombre. La culture y est vue comme un support à la construction de soi, non comme une occasion d'inscription dans un système socio-économique.
4 décembre 2009
2 jours de rencontres !
Nous vous proposons deux journées d'ateliers, de découvertes et de rencontres ce lundi 7 et mardi 8 décembre. Vous êtes tou-te-s les bienvenu-e-s !
3 décembre 2009
Conférence > Le RSA : un recul pour le droit ?
30 novembre 2009
Le bâton de parole
Originaire des amérindiens, cet outil possède un pouvoir difficilement imaginable pour celui qui ne l'a jamais employé.
29 novembre 2009
Premier atelier sur le Symbolisme
L'atelier était proposé par Bertrand et s'est déroulé chez lui de 15h à 17h30.
Il y avait une dizaine de participants.
Chacun a exposé les différents thèmes qu'il aimerait aborder. Bertrand en fera le schéma heuristique (un schéma arborescent qui permet de dégager des thème et des sous-thème et de dresser une cartographie d'un sujet). Les subdivisions partent sur des thèmes aussi variés que le langage, l'identité, la science, le jeu etc...
Bertrand a ensuite fait un petit topo sur le symbolisme des chiffres (en s'appuyant sur la théorie de Bernard Werber) et ce qu'ils représentent dans des jeux comme la marelle ou le jeu de l'oie.
Le prochain atelier se déroulera vendredi 4 décembre et sera consacré au symbolisme dans l'art. Pour lire son compte-rendu, cliquez-ici.
Il y avait une dizaine de participants.
Chacun a exposé les différents thèmes qu'il aimerait aborder. Bertrand en fera le schéma heuristique (un schéma arborescent qui permet de dégager des thème et des sous-thème et de dresser une cartographie d'un sujet). Les subdivisions partent sur des thèmes aussi variés que le langage, l'identité, la science, le jeu etc...
Bertrand a ensuite fait un petit topo sur le symbolisme des chiffres (en s'appuyant sur la théorie de Bernard Werber) et ce qu'ils représentent dans des jeux comme la marelle ou le jeu de l'oie.
Le prochain atelier se déroulera vendredi 4 décembre et sera consacré au symbolisme dans l'art. Pour lire son compte-rendu, cliquez-ici.
25 novembre 2009
Agenda des jours à venir...
Mercredi 25 novembre
à 19h : réunion chez Isabelle
à 20h : Lyon Zéro soutien le premier café citoyen lyonnais qui aura lieu à l'Antre Autre. Détails sur agendalyon.org
Jeudi 26 novembre
à midi : table d'info sur le campus des Quais
Mercredi 2 décembre
à 20h : réunion pour finaliser la préparation de la venue des deux journalistes italiens le 7 et 8 décembre
à 19h : réunion chez Isabelle
à 20h : Lyon Zéro soutien le premier café citoyen lyonnais qui aura lieu à l'Antre Autre. Détails sur agendalyon.org
Jeudi 26 novembre
à midi : table d'info sur le campus des Quais
Mercredi 2 décembre
à 20h : réunion pour finaliser la préparation de la venue des deux journalistes italiens le 7 et 8 décembre
23 novembre 2009
Marchons pour la dignité et contre la pauvreté
Le Collectif pour la dignité et contre la pauvreté est un mouvement et un espace citoyen qui vise à générer les conditions nécessaires à ce que chacun et chacune puisse vivre dignement sans pauvreté à travers l'organisation d'une marche régionale du 30 juin au 3 juillet 2010 en Rhône-Alpes. Il est constitué avec des personnes en situation de pauvreté et par toute personne ou association qui veut y contribuer démocratiquement dans le respect de ses principes fondateurs.
Ce collectif est né suite à l'expérience de la marche non-violente de Janadesh (Inde) en 2007.
Lyon Zéro s'engage dans ce mouvement notamment afin de promouvoir un accès aux apprentissages libre, émancipateur et non contraignant, pour tou-te-s. Cette marche humaine avant d'être politique, elle est force de propositions avant d'être contestataire, ce sont là deux valeurs clefs qui ont fait naître Lyon Zéro, voilà pourquoi nous nous engageons au sein du Collectif.
Ce soir nous participons à la réunion de préparation de la marche lyonnaise.
» Lire la charte du Collectif
Prochaine réunion de préparation :
Mercredi 16 décembre 2009
Ce collectif est né suite à l'expérience de la marche non-violente de Janadesh (Inde) en 2007.
Lyon Zéro s'engage dans ce mouvement notamment afin de promouvoir un accès aux apprentissages libre, émancipateur et non contraignant, pour tou-te-s. Cette marche humaine avant d'être politique, elle est force de propositions avant d'être contestataire, ce sont là deux valeurs clefs qui ont fait naître Lyon Zéro, voilà pourquoi nous nous engageons au sein du Collectif.
Ce soir nous participons à la réunion de préparation de la marche lyonnaise.
» Lire la charte du Collectif
Prochaine réunion de préparation :
Mercredi 16 décembre 2009
19 novembre 2009
18 novembre 2009
14 novembre 2009
11 novembre 2009
Rencontre du 11 novembre 2009
Prochainement nous allons proposer des ateliers de révisions collectives aux étudiant-e-s. Pour se faire, nous allons demander à la présidence de Lyon 2 de nous prêter une salle fixe à horaire fixe. Ce sera pour nous l'occasion d'engager un premier contact avec les responsables de Lyon 2 et de leur introduire notre projet.
Nous tiendrons 2 tables d'info mercredi (campus de Bron) et jeudi (campus des Quais) prochains. A cette occasion, il sera proposé aux étudiant-e-s d'écrire sur une feuille à idées ce qu'ils aimeraient trouver à Lyon Zéro.
Nous tiendrons 2 tables d'info mercredi (campus de Bron) et jeudi (campus des Quais) prochains. A cette occasion, il sera proposé aux étudiant-e-s d'écrire sur une feuille à idées ce qu'ils aimeraient trouver à Lyon Zéro.
9 novembre 2009
4 novembre 2009
Table d'info à Bron
Ce mercredi 4 novembre Lyon Zéro a tenu une table d'information de 11h30 à 17h à Bron (au forum) pour se faire connaître à de nouveaux étudiant-e-s... avec un aspect un peu original puisque Bertrand avait apporter de la pâte à modeler !
31 octobre 2009
Synthèse en Allemand
Die Idee von Lyon Zero ist nicht, das System der traditionellen Universitäten zu reformieren, sondern eine Alternative zu diesem Modell anzubieten. Eine Universität, an der Lernen auf dem Austausch von Wissen aufbaut. Dieses Modell setzt auf Motivation statt Strafe, auf Kooperation statt Ausgrenzung, auf Vielfalt statt auf Hierarchie.
Bei Lyon Zero werden die Seminare von den Teilnehmenden selbst vorgeschlagen und belegt. Da Inhalt und Form dieser Seminare je nach Thema sehr verschieden sein können, organisiert sich jede Gruppe selbst. Jonglieren, Biologie, Meditation, Ökonomie, etc.: Jedes Thema ist möglich, entsprechend der Wünsche der Teilnehmer_Innen. Willst Du Dich einschreiben? Weder Abschluss noch Aufnahmeprüfung wird von Dir verlangt, Du musst lediglich über 18 Jahre alt sein. Die Teilnahme an Seminaren ist auch schon ab einem Alter von 16 Jahren möglich: Die Initiative Lyon Zero möchte junge Leute ermutigen, diese alternative Universität zu entdecken oder einfach ihren Bildungshorizont zu erweitern, indem sie eine Vielzahl von Bereichen kennenlernen. Bei Lyon Zero gibt es keine Noten, es können aber individuelle oder Gruppen-Selbsteinschätzungen vergeben werden. Jede_R Teilnehmer_In bekommt jährlich ein Diplom, auf dem die Seminare aufgelistet sind, an denen er/sie teilgenommen hat. Die täglichen Aufgaben (wie Räume putzen, Papiere drucken, etc.) werden gemeinschaftlich ausgeführt.
Ein Kreis von 8 zufällig ausgesuchten Personen ist dafür verantwortlich, die Universität am Laufen zu halten. Dieser Kreis ist beispielsweise zuständig für die Organisation der Treffen, die Registrierung von Studenten, die Vertretung der Universität in der Öffentlichkeit, etc. Kollektive Entscheidungen werden in den Versammlungen aller registrierten Teilnehmer vorgeschlagen, diskutiert und beschlossen. Der Erfolg der Universität hängt von der Motivation ihrer Mitglieder ab. Weil Motivation von Mensch zu Mensch unterschiedlich ist und auch nicht immer gleich groß, bemühen wir uns gemeinschaftlich und ununterbrochen, das Funktionieren von Lyon Zero zu verbessern. Eine Universität ist ein Ort, wo Menschen kommen, gehen und sich austauschen. Deshalb wird Neulingen gezeigt, wie Lyon Zero funktioniert und sie werden aufgefordert, sich über ihr Einbringen in das Projekt Gedanken zu machen, um den ursprünglichen Geist zu vermitteln und zu erweitern. Wir gestalteten dieses Projekt mit dem Ziel, dauerhaft zu bestehen, deshalb arbeiten wir daran, dass Lyon Zero anerkannt und unterstützt wird (z. B. durch das Aufnehmen in die Gebäude einer bestehenden Universität). Außerdem wünschen wir uns, dass die Teilnehmer_Innen vom Studentenstatus profitieren und Zugang zu allen seinen Vorteilen haben (Stipendien, Studentenwohnheime, Krankenversicherung, etc.). Lyon Zero soll für alle offen stehen und nicht nur für Leute, die über genügend Geld und Freizeit verfügen.
Traduit par Johanna.
Bei Lyon Zero werden die Seminare von den Teilnehmenden selbst vorgeschlagen und belegt. Da Inhalt und Form dieser Seminare je nach Thema sehr verschieden sein können, organisiert sich jede Gruppe selbst. Jonglieren, Biologie, Meditation, Ökonomie, etc.: Jedes Thema ist möglich, entsprechend der Wünsche der Teilnehmer_Innen. Willst Du Dich einschreiben? Weder Abschluss noch Aufnahmeprüfung wird von Dir verlangt, Du musst lediglich über 18 Jahre alt sein. Die Teilnahme an Seminaren ist auch schon ab einem Alter von 16 Jahren möglich: Die Initiative Lyon Zero möchte junge Leute ermutigen, diese alternative Universität zu entdecken oder einfach ihren Bildungshorizont zu erweitern, indem sie eine Vielzahl von Bereichen kennenlernen. Bei Lyon Zero gibt es keine Noten, es können aber individuelle oder Gruppen-Selbsteinschätzungen vergeben werden. Jede_R Teilnehmer_In bekommt jährlich ein Diplom, auf dem die Seminare aufgelistet sind, an denen er/sie teilgenommen hat. Die täglichen Aufgaben (wie Räume putzen, Papiere drucken, etc.) werden gemeinschaftlich ausgeführt.
Ein Kreis von 8 zufällig ausgesuchten Personen ist dafür verantwortlich, die Universität am Laufen zu halten. Dieser Kreis ist beispielsweise zuständig für die Organisation der Treffen, die Registrierung von Studenten, die Vertretung der Universität in der Öffentlichkeit, etc. Kollektive Entscheidungen werden in den Versammlungen aller registrierten Teilnehmer vorgeschlagen, diskutiert und beschlossen. Der Erfolg der Universität hängt von der Motivation ihrer Mitglieder ab. Weil Motivation von Mensch zu Mensch unterschiedlich ist und auch nicht immer gleich groß, bemühen wir uns gemeinschaftlich und ununterbrochen, das Funktionieren von Lyon Zero zu verbessern. Eine Universität ist ein Ort, wo Menschen kommen, gehen und sich austauschen. Deshalb wird Neulingen gezeigt, wie Lyon Zero funktioniert und sie werden aufgefordert, sich über ihr Einbringen in das Projekt Gedanken zu machen, um den ursprünglichen Geist zu vermitteln und zu erweitern. Wir gestalteten dieses Projekt mit dem Ziel, dauerhaft zu bestehen, deshalb arbeiten wir daran, dass Lyon Zero anerkannt und unterstützt wird (z. B. durch das Aufnehmen in die Gebäude einer bestehenden Universität). Außerdem wünschen wir uns, dass die Teilnehmer_Innen vom Studentenstatus profitieren und Zugang zu allen seinen Vorteilen haben (Stipendien, Studentenwohnheime, Krankenversicherung, etc.). Lyon Zero soll für alle offen stehen und nicht nur für Leute, die über genügend Geld und Freizeit verfügen.
Traduit par Johanna.
Synthèse en Russe
Lyon Zéro?
Идея, которая породила Lyon Zéro, состоит не в том, чтобы реформировать классическую университетскую модель, но предложить выбор между этой моделью и университетом, где преподавание могло бы строиться на объединении способностей каждого, таком объединении, где мотивация заменяет санкцию, где сотрудничество заменяет селекцию, где разнообразие заменяет иерархию.
Идея, которая породила Lyon Zéro, состоит не в том, чтобы реформировать классическую университетскую модель, но предложить выбор между этой моделью и университетом, где преподавание могло бы строиться на объединении способностей каждого, таком объединении, где мотивация заменяет санкцию, где сотрудничество заменяет селекцию, где разнообразие заменяет иерархию.
Synthèse en Italien
Amici/che italiani/e!
Arrivate probabilmente sul nostro sito dopo aver scoperto il progetto di Lyon-Zero sulla stampa del vostro paese o frugando sul web.Per accogliervi abbiamo deciso di tradurre il testo di presentazione nella vostra lingua: cliccate qui per leggerlo.
Sappiate che abbiamo sviluppato il concetto di univesità condivisa nello spiritto « copyleft », « open source » e « citoyen du monde »; cioè invitiamo ogni persona, ovunque abiti sul pianeta, ad appropriarsi, a modificare e a sviluppare liberamente la propria università condivisa nella propria area geografica.
Vi mormoriamo un nostro segreto : sogniamo che un giorno sia possibile studiare e viaggiare nell’ambito di una rete internazionale di università condivise in ogni parte del mondo :)
Vi auguriamo una buona scoperta ed una felice creatività!
I vostri amici/amiche lionesi.
Lyon Zero ?
L’idea che ha fatto nascere Lyon Zero non consiste nel riformare il modello universitario classico, ma nell'offrire una scelta tra questo modello ed un'università in cui l’insegnamento possa costruirsi sullo scambio delle capacità di ognuno, in cui la motivazione sostituisce la sanzione, in cui la cooperazione sostituisce la selezione e la diversità la gerarchia.
A Lyon-Zero sono i partecipanti stessi che propongono e fanno vivere gli « ateliers ». I cui contenuti e la forma di questi ateliers, possono variare considerevolmente, questo dipende dalle tematiche affrontate e da cio' che ogni gruppo decide sul proprio funzionamento. Destrezza, biologia, meditazione, economia...tutte le tematiche possono essere affrontate, secondo i desideri di ognuno. Come iscriversi? Per iscriversi basta essere maggiorenni, nessun diploma o test di ingresso è richiesto. Tuttavia, tutti i giovani che hanno compiuto 16 anni di età, possono partecipare liberamente agli « ateliers »: l'iniziativa di Lyon Zero mira ad incoraggiare i giovani nella scoperta di questa università alternativa o semplicemente orientarli meglio al futuro, facendo loro scoprire una vastità di materie. A Lyon Zero i voti saranno sostituiti con delle auto-valutazioni individuali e collettive. Alla fine del percorso universitario, verrà rilasciato un diploma annuale ad ogni partecipante, inclusiva della lista degli ateliers a cui ha partecipato. Gli compiti giornalieri sono effettuati collettivamente(es. la pulizia delle stanze, la stampa di documenti..).
Un'assemblea collegiale di 8 persone estratte a sorte è incaricata del buon funzionamento dell’università. Essa organizza per esempio i vari incontri, gestisce le iscrizioni, rappresenta
l’università, ecc. Le decisioni collettive sono proposte, discusse e approvate durante i Consigli che riuniscono la totalità degli iscritti. Il successo dell’Università riposa sulle motivazioni che animano i suoi membri. Sapendo che le motivazioni variano da persona a persona, ma anche nel tempo,riflettiamo costantemente, alla luce delle nostre esperienze, per apportare miglioramenti al funzionamento di Lyon Zero. Essendo l'università un luogo di passaggio e di incontri, ai nuovi arrivati viene illustrato il funzionamento di Lyon Zero e viene loro richiesto di riflettere sul loro coinvolgimento al progetto. L'obiettivo è quello di trasmetterne e prolungarne lo spirito iniziale. Sperando di poter portare avanti il nostro lavoro per ancora molto tempo, operiamo perché Lyon Zero sia riconosciuta e sostenuta (per esempio creare una sede ufficiale che accolga l'università). Infine, desideriamo che i suoi studenti possano beneficiare di tutte le agevolazioni esistenti(borse di studio, aiuto per l'alloggio, assicurazione sanitaria, ecc…) affinché questo luogo di condivisione sia accessibile a tutti e non a pochi privilegiati.
Arrivate probabilmente sul nostro sito dopo aver scoperto il progetto di Lyon-Zero sulla stampa del vostro paese o frugando sul web.Per accogliervi abbiamo deciso di tradurre il testo di presentazione nella vostra lingua: cliccate qui per leggerlo.
Sappiate che abbiamo sviluppato il concetto di univesità condivisa nello spiritto « copyleft », « open source » e « citoyen du monde »; cioè invitiamo ogni persona, ovunque abiti sul pianeta, ad appropriarsi, a modificare e a sviluppare liberamente la propria università condivisa nella propria area geografica.
Vi mormoriamo un nostro segreto : sogniamo che un giorno sia possibile studiare e viaggiare nell’ambito di una rete internazionale di università condivise in ogni parte del mondo :)
Vi auguriamo una buona scoperta ed una felice creatività!
I vostri amici/amiche lionesi.
Lyon Zero ?
L’idea che ha fatto nascere Lyon Zero non consiste nel riformare il modello universitario classico, ma nell'offrire una scelta tra questo modello ed un'università in cui l’insegnamento possa costruirsi sullo scambio delle capacità di ognuno, in cui la motivazione sostituisce la sanzione, in cui la cooperazione sostituisce la selezione e la diversità la gerarchia.
A Lyon-Zero sono i partecipanti stessi che propongono e fanno vivere gli « ateliers ». I cui contenuti e la forma di questi ateliers, possono variare considerevolmente, questo dipende dalle tematiche affrontate e da cio' che ogni gruppo decide sul proprio funzionamento. Destrezza, biologia, meditazione, economia...tutte le tematiche possono essere affrontate, secondo i desideri di ognuno. Come iscriversi? Per iscriversi basta essere maggiorenni, nessun diploma o test di ingresso è richiesto. Tuttavia, tutti i giovani che hanno compiuto 16 anni di età, possono partecipare liberamente agli « ateliers »: l'iniziativa di Lyon Zero mira ad incoraggiare i giovani nella scoperta di questa università alternativa o semplicemente orientarli meglio al futuro, facendo loro scoprire una vastità di materie. A Lyon Zero i voti saranno sostituiti con delle auto-valutazioni individuali e collettive. Alla fine del percorso universitario, verrà rilasciato un diploma annuale ad ogni partecipante, inclusiva della lista degli ateliers a cui ha partecipato. Gli compiti giornalieri sono effettuati collettivamente(es. la pulizia delle stanze, la stampa di documenti..).
Un'assemblea collegiale di 8 persone estratte a sorte è incaricata del buon funzionamento dell’università. Essa organizza per esempio i vari incontri, gestisce le iscrizioni, rappresenta
l’università, ecc. Le decisioni collettive sono proposte, discusse e approvate durante i Consigli che riuniscono la totalità degli iscritti. Il successo dell’Università riposa sulle motivazioni che animano i suoi membri. Sapendo che le motivazioni variano da persona a persona, ma anche nel tempo,riflettiamo costantemente, alla luce delle nostre esperienze, per apportare miglioramenti al funzionamento di Lyon Zero. Essendo l'università un luogo di passaggio e di incontri, ai nuovi arrivati viene illustrato il funzionamento di Lyon Zero e viene loro richiesto di riflettere sul loro coinvolgimento al progetto. L'obiettivo è quello di trasmetterne e prolungarne lo spirito iniziale. Sperando di poter portare avanti il nostro lavoro per ancora molto tempo, operiamo perché Lyon Zero sia riconosciuta e sostenuta (per esempio creare una sede ufficiale che accolga l'università). Infine, desideriamo che i suoi studenti possano beneficiare di tutte le agevolazioni esistenti(borse di studio, aiuto per l'alloggio, assicurazione sanitaria, ecc…) affinché questo luogo di condivisione sia accessibile a tutti e non a pochi privilegiati.
Synthèse en Anglais
Lyon Zero?
The idea of Lyon Zero is not to reform the traditional university model, but to offer a choice between this model and an university where learning can be built on sharing skills. In this model, motivation replaces penalty, cooperation replaces selection, diversity replaces hierarchy.
The idea of Lyon Zero is not to reform the traditional university model, but to offer a choice between this model and an university where learning can be built on sharing skills. In this model, motivation replaces penalty, cooperation replaces selection, diversity replaces hierarchy.
Synthèse en Espagnol
¿ Lyon Cero ?
La idea al origen de Lyon Cero no es la de reformar el modelo universitario clásico, es más bien brindar una alternativa entre ese modelo y una universidad donde la acción de aprender pueda construirse sobre la base de la mutualización de las capacidades y los saberes de cada uno; donde la motivación reemplace la sanción; donde la cooperación reemplace la selección; donde la diversidad remplace la jerarquía.
La idea al origen de Lyon Cero no es la de reformar el modelo universitario clásico, es más bien brindar una alternativa entre ese modelo y una universidad donde la acción de aprender pueda construirse sobre la base de la mutualización de las capacidades y los saberes de cada uno; donde la motivación reemplace la sanción; donde la cooperación reemplace la selección; donde la diversidad remplace la jerarquía.
Synthèse en Turc
Lyon Zero ?
Lyon Zero fikri geleneksel üniversite modelini değiştirmek değil, ancak bu üniversite modeli ile öğrenimin herekesin yeteneğini paylaşımı üzerine kurulu olan, motivasyonun yaptırımın, işbirliğinin ayrılığın, çeşitliliğin hiyerarşinin yerini aldığı bir üniversite modeli arasında seçenek sunmaktir.
Lyon Zero fikri geleneksel üniversite modelini değiştirmek değil, ancak bu üniversite modeli ile öğrenimin herekesin yeteneğini paylaşımı üzerine kurulu olan, motivasyonun yaptırımın, işbirliğinin ayrılığın, çeşitliliğin hiyerarşinin yerini aldığı bir üniversite modeli arasında seçenek sunmaktir.
Synthèse en Mandarin
Voici la première traduction du texte de présentation de Lyon Zéro, du Français au Mandarin, réalisée par Hsiang-Han Liu de Taipei, Taïwan !! (Votre navigateur doit pouvoir lire les caractères chinois pour afficher correctement le texte)
28 octobre 2009
Cafébabel en parle
Le journaliste italien Andrea Giambartolomei de passage à Lyon, en a profité pour rencontrer des membres de Lyon Zéro et rédiger un papier pour Cafébabel. Créé en 2001 par une équipe d’étudiants Erasmus en 2001, cafebabel.com est devenu le premier média participatif à être intégralement traduit en 6 langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol et polonais. Véritable innovation dans le domaine du journalisme européen, cafebabel.com repose sur les contributions d’un réseau de plus de 9 000 bénévoles à travers l’Europe et est édité par une équipe de journalistes professionnels à Paris. Cafebabel.com analyse l’actualité et les tendances générationnelles sous un angle européen. Le média est édité par l’association Babel International, et compte 300 000 visiteurs uniques par mois.
21 octobre 2009
Tables d'information
Au retour des vacances de la Toussaint nous organiserons des tables d'info sur les campus des quais et de Bron pour présenter Lyon Zéro. Pour rompre avec la morosité coutumière des tables d'info, nous mettrons à profit nos vacances pour élaborer des tables créatives et colorées. Toutes créations et idées sont les bienvenues !
Quelques créations par Edouard...
Quelques créations par Edouard...
15 octobre 2009
Rencontre du 15 octobre 2009
Ateliers proposés :
> Danse contact, impro, contemporaine avec Solenn
> Initiation aux premiers secours avec Solenn
> Nomadisme (théorique et pratique) avec Fabrice
> Symbolisme avec Bertrand
> Méditation avec Bertrand
> Echange sur l'Enfant avec Maël
> Musique & Percussions avec Maël
> Etude sur : "Anarchisme / Pensée libertaire / Libertarisme" avec Maël
> Réflexion sur les discriminations relatives au genre et à l'orientation sexuelle avec Oriane
(Pour participer a un ou plusieurs ateliers il suffit de contacter la personne qui l'a proposé.)
Conférence-débat :
> "Analyses des nouvelles lois concernant les droits et devoirs des demandeurs d'emploi en France et leurs conséquences" avec Valérie Baudot
Autres :
> Mise en place de tables d'info sur les campus de Lyon 2
> Traduction du texte synthétique de présentation de Lyon Zéro
> Danse contact, impro, contemporaine avec Solenn
> Initiation aux premiers secours avec Solenn
> Nomadisme (théorique et pratique) avec Fabrice
> Symbolisme avec Bertrand
> Méditation avec Bertrand
> Echange sur l'Enfant avec Maël
> Musique & Percussions avec Maël
> Etude sur : "Anarchisme / Pensée libertaire / Libertarisme" avec Maël
> Réflexion sur les discriminations relatives au genre et à l'orientation sexuelle avec Oriane
(Pour participer a un ou plusieurs ateliers il suffit de contacter la personne qui l'a proposé.)
Conférence-débat :
> "Analyses des nouvelles lois concernant les droits et devoirs des demandeurs d'emploi en France et leurs conséquences" avec Valérie Baudot
Autres :
> Mise en place de tables d'info sur les campus de Lyon 2
> Traduction du texte synthétique de présentation de Lyon Zéro
10 octobre 2009
L'occasion de repenser l'Essentiel
Cher-e-s ami-e-s,
Depuis la rentrée de septembre un constat s'impose, un je ne sais quoi de nostalgie semble avoir enveloppé le petit univers des personnes en quête de quelques lueurs dans cette époque déboussolée et décadente.
Les projets s'essoufflent, les réunions sont repoussées, les idées restent de petits nuages en suspens qui finissent par s'évaporer, les motivations s'assoupissent... le tout s'écrasant sous un emploi du temps souvent assommant et des contraintes de plus en plus laborieuses auxquelles nous avons bien du mal à trouver un sens autre que superficiel.
En cherchant à prendre un peu de recul pour mieux observer cette tendance, nous pouvons y discerner une période de transition qu'il serait dommage de négliger ou de nier. Car cette période peut déboucher sur une passionnante occasion de reconsidérer notre place et nos actes dans notre société, de repenser l'Essentiel pour délester nos vies des tracas inutiles, des possessions matérielles superflues et de la juxtaposition d'activités militantes en réaction au durcissement des idéologies liberticides. Et si le temps de s'émanciper des dualismes et de leurs perpétuels jeux conflictuels était venu ? L'éclosion du non-agir n'est-elle pas la révolution dont notre génération a la charge ?
Le non-agir n'a rien à voir avec un quelconque souci d'extrême passivité. C'est l'être qui, émancipé des entraves de la dualité, a conscience d'être lui-même l'Unité et reconsidère en fonction sa place dans le monde et son art d'y vivre. Au lieu par exemple de s'attacher à la Justice ou à l'Injustice, il s'épanouit dans la Justesse.
C'est dans cette perspective de réajustement que je vous invite a percevoir le futur de Lyon Zéro. Car Lyon Zéro ne doit en aucun cas être un fardeau qu'il faudrait à tout prix porter, mais au contraire un fabuleux outil unificateur et léger dont nous pouvons nous servir* à tout moment pour grandir et nous enrichir mutuellement lorsque le besoin s'en fait ressentir.
Bien amicalement,
F.G.
* Désormais grâce à la liste de discussion, chacun-e peut librement initier ce qui lui tient à cœur et inviter celles et ceux qui le souhaitent à le/la rejoindre.
image de ionushi
Depuis la rentrée de septembre un constat s'impose, un je ne sais quoi de nostalgie semble avoir enveloppé le petit univers des personnes en quête de quelques lueurs dans cette époque déboussolée et décadente.
Les projets s'essoufflent, les réunions sont repoussées, les idées restent de petits nuages en suspens qui finissent par s'évaporer, les motivations s'assoupissent... le tout s'écrasant sous un emploi du temps souvent assommant et des contraintes de plus en plus laborieuses auxquelles nous avons bien du mal à trouver un sens autre que superficiel.
En cherchant à prendre un peu de recul pour mieux observer cette tendance, nous pouvons y discerner une période de transition qu'il serait dommage de négliger ou de nier. Car cette période peut déboucher sur une passionnante occasion de reconsidérer notre place et nos actes dans notre société, de repenser l'Essentiel pour délester nos vies des tracas inutiles, des possessions matérielles superflues et de la juxtaposition d'activités militantes en réaction au durcissement des idéologies liberticides. Et si le temps de s'émanciper des dualismes et de leurs perpétuels jeux conflictuels était venu ? L'éclosion du non-agir n'est-elle pas la révolution dont notre génération a la charge ?
Le non-agir n'a rien à voir avec un quelconque souci d'extrême passivité. C'est l'être qui, émancipé des entraves de la dualité, a conscience d'être lui-même l'Unité et reconsidère en fonction sa place dans le monde et son art d'y vivre. Au lieu par exemple de s'attacher à la Justice ou à l'Injustice, il s'épanouit dans la Justesse.
C'est dans cette perspective de réajustement que je vous invite a percevoir le futur de Lyon Zéro. Car Lyon Zéro ne doit en aucun cas être un fardeau qu'il faudrait à tout prix porter, mais au contraire un fabuleux outil unificateur et léger dont nous pouvons nous servir* à tout moment pour grandir et nous enrichir mutuellement lorsque le besoin s'en fait ressentir.
Bien amicalement,
F.G.
* Désormais grâce à la liste de discussion, chacun-e peut librement initier ce qui lui tient à cœur et inviter celles et ceux qui le souhaitent à le/la rejoindre.
9 octobre 2009
Lyon Zéro lance sa liste de discussion
Une liste de discussion utilisant le service Google groups vient d'être créée afin faciliter la circulation des informations : lyonzero //at// googlegroups.com
Désormais nous utilisons cette liste pour diffuser les dates des activités à avenir, et en avons créé une seconde lyonzero-respire //at// googlegroups.com pour débattre de tout ce qui concerne l'organisation pratique de l'Université sans surcharger la liste générale.
Désormais nous utilisons cette liste pour diffuser les dates des activités à avenir, et en avons créé une seconde lyonzero-respire //at// googlegroups.com pour débattre de tout ce qui concerne l'organisation pratique de l'Université sans surcharger la liste générale.
26 septembre 2009
Journée fruitarienne
Nous nous sommes retrouvés Samedi 26 dans un joli parc sur les hauteurs de Fourvière pour partager un délicieux pique-nique intégralement composé de fruits. Ce fut l'occasion de découvrir et d'échanger sur l'alimentation vivante (cru), non-violente et instinctive.
Pour plus d'informations sur ce mode d'alimentation vous pouvez visiter le site www.fruitarisme.lautre.net
Pour plus d'informations sur ce mode d'alimentation vous pouvez visiter le site www.fruitarisme.lautre.net
15 septembre 2009
Projection du film "Penser la vitesse"
En continuité de notre tout premier atelier sur le thème "Notre rapport au temps et à la vitesse" nous nous sommes retrouvez mardi 15 sept. au soir pour visionner le DVD de Paul Virilio "Penser la vitesse" et échanger sur le thème.
17 août 2009
Pré-rentrée 2009
Fin juillet, Lyon Capital nous apprenait que les "Comités Hygiène et Sécurité" des universités lyonnaises envisageaient de fermer leurs établissements d'une semaine (pour Lyon 3) à trois mois (pour Lyon 1) dés l'automne pour cause de grippe porcine H1N1.
Une aubaine pour Lyon Zéro ! Bien que les cours seront publiés sur les plates formes virtuelles, ce supplément de temps libre nous permettra de consacrer encore plus d'attention à notre projet.
Pour ce qui est de la grippe A, sachez qu'elle est moins dangereuse que la grippe "classique". Mais le ministère de la Santé qui a déjà passé commande de 94 millions de doses de vaccin, devant justifier un tel chèque - entre 600 et 800 millions d'euros - à l'industrie pharmaceutique (GSK, Sanofi et Novartis) en pleine période de récession, met le paquet sur la com. Par manque d'originalité ou pour ne pas changer les méthodes qui marchent, là encore c'est la peur (de la mort ?) qui est employée.
Ne doutant pas de la lucidité des participant-e-s de Lyon Zéro, nous ne pouvons que vous conforter dans votre choix de ne pas vous faire vacciner. Si toutefois vous attrapez le virus, restez au lit et guérissez-vous par l'amaroli, ou/et en prenant de l'argent colloïdal, du chlorure de magnésium. Enfin pensez à manger beaucoup de fruits pour leurs vitamines. Aucun certificat médical ne vous sera demandé ;-)
A bientôt et profitez bien de l'été avant qu'il ne reparte dans l'hémisphère sud !
Une aubaine pour Lyon Zéro ! Bien que les cours seront publiés sur les plates formes virtuelles, ce supplément de temps libre nous permettra de consacrer encore plus d'attention à notre projet.
Pour ce qui est de la grippe A, sachez qu'elle est moins dangereuse que la grippe "classique". Mais le ministère de la Santé qui a déjà passé commande de 94 millions de doses de vaccin, devant justifier un tel chèque - entre 600 et 800 millions d'euros - à l'industrie pharmaceutique (GSK, Sanofi et Novartis) en pleine période de récession, met le paquet sur la com. Par manque d'originalité ou pour ne pas changer les méthodes qui marchent, là encore c'est la peur (de la mort ?) qui est employée.
Ne doutant pas de la lucidité des participant-e-s de Lyon Zéro, nous ne pouvons que vous conforter dans votre choix de ne pas vous faire vacciner. Si toutefois vous attrapez le virus, restez au lit et guérissez-vous par l'amaroli, ou/et en prenant de l'argent colloïdal, du chlorure de magnésium. Enfin pensez à manger beaucoup de fruits pour leurs vitamines. Aucun certificat médical ne vous sera demandé ;-)
A bientôt et profitez bien de l'été avant qu'il ne reparte dans l'hémisphère sud !
28 juin 2009
Signons pour Lyon Zéro
Grâce au soutien technique de l'association amie "Les ateliers de la Citoyenneté" qui organise des ateliers de réflexions collectives, nous avons pu mettre en place une page de soutien à Lyon Zéro. Les signatures récoltées nous permettrons d'acquérir le poids nécessaire pour ouvrir le dialogue avec la présidence de l'université Lyon 2 afin qu'elle nous apporte les moyens logistiques de nous pérenniser.
Pour signer, suivez le lien... http://lyonzero.ateliersdelacitoyennete.net
Pour voir les signataires : cliquez-ici
PS : Si cette page est lancée le jour anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, ceci n'est que heureux hasard :)
Pour signer, suivez le lien... http://lyonzero.ateliersdelacitoyennete.net
Pour voir les signataires : cliquez-ici
PS : Si cette page est lancée le jour anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, ceci n'est que heureux hasard :)
16 juin 2009
Deuxième Atelier > Mardi 16 juin
Thèmes abordés :
- Les pédagogies alternatives
- Les médecines alternatives
- Les tabous sexuels dans notre société
- Les pédagogies alternatives
- Les médecines alternatives
- Les tabous sexuels dans notre société
14 juin 2009
Chats internationaux des mouvements étudiants
L'International Students Movement est un mouvement présent dans divers pays contre la commercialisation de l'éducation dans le monde. Pour s'y inscrire cliquez-ici. Ce dernier a décidé d'organiser régulièrement des "chats" de discussion internationaux sur Internet.
Comment y participer ?
> connectez-vous sur http://chat.indymedia.org
> sélectionner le canal #education
> choisissez un pseudo (ex: "pseudo-ville" ou "pseudo-pays")
> chattez
Un premier chat s'est tenu le Dimanche 14 Juin se tenait à 3h GMT (17t en France) pour décider notamment des dates de la Global Week of Action. Celle-ci aura donc lieu dans cinq mois, du 9 au 17 Novembre 2099, introduite par une journée internationale de mobilisation le 5 Novembre 2009.
Prochain chat : 5 Juillet à 17h
+ tous les premiers Dimanche de chaque mois se tiennent les chats d'International Students Movement
Comment y participer ?
> connectez-vous sur http://chat.indymedia.org
> sélectionner le canal #education
> choisissez un pseudo (ex: "pseudo-ville" ou "pseudo-pays")
> chattez
Un premier chat s'est tenu le Dimanche 14 Juin se tenait à 3h GMT (17t en France) pour décider notamment des dates de la Global Week of Action. Celle-ci aura donc lieu dans cinq mois, du 9 au 17 Novembre 2099, introduite par une journée internationale de mobilisation le 5 Novembre 2009.
Prochain chat : 5 Juillet à 17h
+ tous les premiers Dimanche de chaque mois se tiennent les chats d'International Students Movement
11 juin 2009
Déclaration de Bruxelles contre le processus de Bologne
Des étudiants de toute l’Europe se sont réunis à Bruxelles, Leuven/Louvain, et Louvain-la-Neuve pour combattre le processus de Bologne. La réunion des ministres de l’enseignement supérieur et des experts de Bologne, du 27 au 29 avril, a été l’occasion pour les étudiants, enseignants et chercheurs de se réunir pour exprimer leur opposition à ce processus lors du contre-sommet de Louvain, du 25 au 29 avril.
En 1998, avec la déclaration de la Sorbonne, Claude Allègre a initié, avec ses homologues allemand, italien, et anglais, le processus de Bologne, qui organise « le plus grand marché du XXIème siècle »(Les échos, 8 février 1998). Le processus de Bologne suit de très près les recommandations de puissants lobby industriels et d’organisations néo-libérales. Les états engagés mettent en place différentes loi, mais toutes ont la même direction. Par exemple, les pays engagés dans ce processus permettent à leurs universités d’augmenter leurs frais d’inscription de plusieurs milliers d’euros, et construisent des dispositifs qui permettent l’endettement des étudiants.
L’Europe est en résistance et un mouvement contre ce processus a commencé. Des étudiants participants au contre-sommet travaillent actuellement à un réseau de résistance internationale et à une déclaration plus longue, fruit du travail des ateliers du contre-sommet.
Le processus de Bologne est contre une éducation libre et émancipatrice.
Par ailleurs, les experts de Bologne ne représentent personnes et sont une menace pour la démocratie : ils participent à la marchandisation de l’université alors même que les protestations sont violemment réprimées par les polices, et que le débat public est étouffé.
Nous vous invitons tous à amplifier cette mobilisation et à nous rencontrer à nouveau pour le G8 de l’enseignement supérieur à Turin en avril, et pour le printemps 2010 contre la stratégie de Lisbonne qui organise elle aussi « l’économie de la connaissance ».
www.louvain2009.com
En 1998, avec la déclaration de la Sorbonne, Claude Allègre a initié, avec ses homologues allemand, italien, et anglais, le processus de Bologne, qui organise « le plus grand marché du XXIème siècle »(Les échos, 8 février 1998). Le processus de Bologne suit de très près les recommandations de puissants lobby industriels et d’organisations néo-libérales. Les états engagés mettent en place différentes loi, mais toutes ont la même direction. Par exemple, les pays engagés dans ce processus permettent à leurs universités d’augmenter leurs frais d’inscription de plusieurs milliers d’euros, et construisent des dispositifs qui permettent l’endettement des étudiants.
L’Europe est en résistance et un mouvement contre ce processus a commencé. Des étudiants participants au contre-sommet travaillent actuellement à un réseau de résistance internationale et à une déclaration plus longue, fruit du travail des ateliers du contre-sommet.
Le processus de Bologne est contre une éducation libre et émancipatrice.
Par ailleurs, les experts de Bologne ne représentent personnes et sont une menace pour la démocratie : ils participent à la marchandisation de l’université alors même que les protestations sont violemment réprimées par les polices, et que le débat public est étouffé.
Nous vous invitons tous à amplifier cette mobilisation et à nous rencontrer à nouveau pour le G8 de l’enseignement supérieur à Turin en avril, et pour le printemps 2010 contre la stratégie de Lisbonne qui organise elle aussi « l’économie de la connaissance ».
www.louvain2009.com
10 juin 2009
Les Statuts de Lyon Zéro
Après de riches débats nous sommes heureux de vous présenter les statuts de Lyon Zéro.
Ce sont des statuts de fonctionnement détaillant comment nos envies peuvent s'organiser dans la pratique au sein d'une université à notre image.
(Lyon Zéro n'a pas de statut juridique et nous pensons qu'il serait prématuré d'engager une telle démarche.)
» Téléchargez les statuts de Lyon Zéro (document .doc, 5 pages)
Ce sont des statuts de fonctionnement détaillant comment nos envies peuvent s'organiser dans la pratique au sein d'une université à notre image.
(Lyon Zéro n'a pas de statut juridique et nous pensons qu'il serait prématuré d'engager une telle démarche.)
» Téléchargez les statuts de Lyon Zéro (document .doc, 5 pages)
Synthèse de Lyon Zéro
Lyon Zéro ?
L'idée qui a fait naître Lyon Zéro n'est pas de réformer le modèle universitaire classique, mais d'offrir un choix entre ce modèle et une université où l'apprentissage puisse se construire sur la mutualisation des capacités de chacun, où la motivation remplace la sanction, où la coopération remplace la sélection, où la diversité remplace la hiérarchie.
A Lyon Zéro ce sont les participants eux-mêmes qui proposent et font vivre les ateliers. Le contenu et la forme de ces derniers pouvant grandement varier d'un thème à un autre, chaque groupe décide de son propre fonctionnement. Jonglage, biologie, méditation, économie... tous les sujets peuvent être abordés selon les envies de chacun. Pour s'inscrire il suffit d'être majeur, aucun diplôme ou concours n'est requis. Toutefois il est possible de participer librement aux ateliers dès l'âge de 16 ans afin que les plus jeunes puissent découvrir l'université ou tout simplement mieux préparer leurs futures orientations en abordant des domaines variés. Il n'y a pas de note à Lyon Zéro, mais des auto-évaluations individuelles et collectives peuvent être utilisées. Un diplôme annuel est délivré à chaque participant comprenant la liste des ateliers auxquels il aura participé. Les tâches quotidiennes sont quand à elles effectuées collectivement.
Une assemblée collégiale de huit personnes tirées au sort est chargée du bon fonctionnement de l'université. Elle organise par exemple les rencontres, gère les inscriptions, représente l'université, etc. Les décisions collectives sont proposées, débattues et décidées lors de Conseils réunissant l'ensemble des participants inscrits. Le succès de l'université repose sur la motivation qui anime ses membres. Sachant que la motivation varie d'une personne à une autre, mais aussi dans le temps, nous réfléchissons ensemble continuellement à la lumière de nos expériences à l'amélioration du fonctionnement de Lyon Zéro. L'université étant un lieu de passage et de brassage, les nouveaux arrivants sont accueillis durant un temps de sensibilisation et de partage concernant le fonctionnement de l'université et leur implication au sein de celle-ci, en vue de transmettre et prolonger l'esprit initial. Souhaitant nous inscrire dans la pérennité, nous œuvrons pour que Lyon Zéro soit reconnue et soutenue (en étant par exemple accueillie dans les locaux d'une université existante). Enfin, nous désirons que ses participants bénéficient du statut étudiant et accèdent aux divers avantages qui lui sont rattaché (bourses, aide au logement, couverture santé, etc.), afin que ce lieu de partage ne soit pas réservé à quelques privilégiés qui auraient les moyens financiers et temporels d'y participer.
» Afin de diffuser le plus largement possible le concept d'université partagée pour qu'il puisse fleurir là où le contexte y est favorable, nous avons traduit ce texte avec l'aide de nos ami-e-s étranger-e-s.
Cliquez-ici pour voir les différentes traductions...
L'idée qui a fait naître Lyon Zéro n'est pas de réformer le modèle universitaire classique, mais d'offrir un choix entre ce modèle et une université où l'apprentissage puisse se construire sur la mutualisation des capacités de chacun, où la motivation remplace la sanction, où la coopération remplace la sélection, où la diversité remplace la hiérarchie.
A Lyon Zéro ce sont les participants eux-mêmes qui proposent et font vivre les ateliers. Le contenu et la forme de ces derniers pouvant grandement varier d'un thème à un autre, chaque groupe décide de son propre fonctionnement. Jonglage, biologie, méditation, économie... tous les sujets peuvent être abordés selon les envies de chacun. Pour s'inscrire il suffit d'être majeur, aucun diplôme ou concours n'est requis. Toutefois il est possible de participer librement aux ateliers dès l'âge de 16 ans afin que les plus jeunes puissent découvrir l'université ou tout simplement mieux préparer leurs futures orientations en abordant des domaines variés. Il n'y a pas de note à Lyon Zéro, mais des auto-évaluations individuelles et collectives peuvent être utilisées. Un diplôme annuel est délivré à chaque participant comprenant la liste des ateliers auxquels il aura participé. Les tâches quotidiennes sont quand à elles effectuées collectivement.
Une assemblée collégiale de huit personnes tirées au sort est chargée du bon fonctionnement de l'université. Elle organise par exemple les rencontres, gère les inscriptions, représente l'université, etc. Les décisions collectives sont proposées, débattues et décidées lors de Conseils réunissant l'ensemble des participants inscrits. Le succès de l'université repose sur la motivation qui anime ses membres. Sachant que la motivation varie d'une personne à une autre, mais aussi dans le temps, nous réfléchissons ensemble continuellement à la lumière de nos expériences à l'amélioration du fonctionnement de Lyon Zéro. L'université étant un lieu de passage et de brassage, les nouveaux arrivants sont accueillis durant un temps de sensibilisation et de partage concernant le fonctionnement de l'université et leur implication au sein de celle-ci, en vue de transmettre et prolonger l'esprit initial. Souhaitant nous inscrire dans la pérennité, nous œuvrons pour que Lyon Zéro soit reconnue et soutenue (en étant par exemple accueillie dans les locaux d'une université existante). Enfin, nous désirons que ses participants bénéficient du statut étudiant et accèdent aux divers avantages qui lui sont rattaché (bourses, aide au logement, couverture santé, etc.), afin que ce lieu de partage ne soit pas réservé à quelques privilégiés qui auraient les moyens financiers et temporels d'y participer.
» Afin de diffuser le plus largement possible le concept d'université partagée pour qu'il puisse fleurir là où le contexte y est favorable, nous avons traduit ce texte avec l'aide de nos ami-e-s étranger-e-s.
Cliquez-ici pour voir les différentes traductions...
9 juin 2009
Premier atelier > Mardi 9 juin
Le thème : NOTRE RAPPORT AU TEMPS ET LA VITESSE
Bibliographie conseillée par Bertrand, Johanna, Fabrice et Maël :
- Se libérer du connu, Krishnamurti (à écouter en livre audio sur http://www.nous-les-dieux.org/
- L'université du désastre, Paul Virilio- Conversations avec Dieu, Tome 1, 2 et 3, Neale Donald Walsch- Les enfants du verseau, Marilyn Ferguson- Message des hommes vrais au monde mutant, Marlo Morgan- Micropolitique des groupes. Pour une écologie des pratiques collectives, David Vercauteren
- Ouvrages de Pierre Rabhi (humaniste et agrobiologiste)
- Bien voir sans lunettes, une méthode naturelle, Janet Goodrich (éd. Terre vivante)
Bibliographie conseillée par Bertrand, Johanna, Fabrice et Maël :
- Se libérer du connu, Krishnamurti (à écouter en livre audio sur http://www.nous-les-dieux.org/
- L'université du désastre, Paul Virilio- Conversations avec Dieu, Tome 1, 2 et 3, Neale Donald Walsch- Les enfants du verseau, Marilyn Ferguson- Message des hommes vrais au monde mutant, Marlo Morgan- Micropolitique des groupes. Pour une écologie des pratiques collectives, David Vercauteren
- Ouvrages de Pierre Rabhi (humaniste et agrobiologiste)
- Bien voir sans lunettes, une méthode naturelle, Janet Goodrich (éd. Terre vivante)
5 juin 2009
Quatrième rencontre > Vendredi 5 juin
Nous nous sommes retrouvés pour faire un petit bilan en cette fin d'année université et de préparer la suite.
Points abordés :
Élaboration d'une pétition (en ligne et en papier) pour soutenir la création de Lyon Zéro. Utilisation de Facebook & Co. Traduction d'un bref texte descriptif de Lyon Zéro dans un max de langues. Amélioration de la charte. Partenariats avec des associations, une librairie... Exemple de "l'Université tous âges" hébergée par Lyon 2 (où tout le monde peut s'inscrire sans contrainte de niveau ou d'âge, délivre des diplômes sans note, les inscrits ont le statut étudiant).
Points abordés :
Élaboration d'une pétition (en ligne et en papier) pour soutenir la création de Lyon Zéro. Utilisation de Facebook & Co. Traduction d'un bref texte descriptif de Lyon Zéro dans un max de langues. Amélioration de la charte. Partenariats avec des associations, une librairie... Exemple de "l'Université tous âges" hébergée par Lyon 2 (où tout le monde peut s'inscrire sans contrainte de niveau ou d'âge, délivre des diplômes sans note, les inscrits ont le statut étudiant).
29 mai 2009
Mutation > Internet à l'école et aux examens
internetACTU.net | 29.05.09 |
« Le Danemark a décidé d'autoriser, à titre expérimental, les lycéens à accéder au Net pendant leurs examens. Une mesure qui, si les tests sont concluants, pourrait être généralisée en 2011 [...] Cette approche parie sur la capacité d'analyse, et de synthèse, et donc sur l'intelligence des élèves, plutôt que de continuer à reposer l'évaluation sur leurs capacités à régurgiter, ou « copier/coller » de mémoire, ce qu'ils ont appris par cœur. »
Dans leur réforme pédagogique, les anglais vont plus loin encore : « La littératie, la numératie, les TIC (technologies de l'information et de la communication) et le développement personnel sont les 4 points importants des nouveaux programmes de l'école primaire. On attend des enfants un certain niveau de maitrise des TIC, par exemple de Facebook, du tableur, de Twitter, et on considère cette exigence comme aussi importante qu'apprendre à compter. »
Certains y voient une évolution similaire à l'introduction de la calculatrice aux examens.
« Ainsi est en train de se dessiner un espace européen qui fait délibérément le choix d’accorder à la culture numérique et à ses usages une place essentielle. Peut-être parce que la culture de ce siècle est numérique et que l’ignorer c’est fabriquer des analphabètes. »
Extraits de l'article de Jean-Marc Manach, Et si l’on autorisait les bacheliers à se connecter à l’internet ?
Le débat est ouvert !
« Le Danemark a décidé d'autoriser, à titre expérimental, les lycéens à accéder au Net pendant leurs examens. Une mesure qui, si les tests sont concluants, pourrait être généralisée en 2011 [...] Cette approche parie sur la capacité d'analyse, et de synthèse, et donc sur l'intelligence des élèves, plutôt que de continuer à reposer l'évaluation sur leurs capacités à régurgiter, ou « copier/coller » de mémoire, ce qu'ils ont appris par cœur. »
Dans leur réforme pédagogique, les anglais vont plus loin encore : « La littératie, la numératie, les TIC (technologies de l'information et de la communication) et le développement personnel sont les 4 points importants des nouveaux programmes de l'école primaire. On attend des enfants un certain niveau de maitrise des TIC, par exemple de Facebook, du tableur, de Twitter, et on considère cette exigence comme aussi importante qu'apprendre à compter. »
Certains y voient une évolution similaire à l'introduction de la calculatrice aux examens.
« Ainsi est en train de se dessiner un espace européen qui fait délibérément le choix d’accorder à la culture numérique et à ses usages une place essentielle. Peut-être parce que la culture de ce siècle est numérique et que l’ignorer c’est fabriquer des analphabètes. »
Extraits de l'article de Jean-Marc Manach, Et si l’on autorisait les bacheliers à se connecter à l’internet ?
Le débat est ouvert !
28 mai 2009
Rencontre avec les Ateliers de la citoyenneté
Aujourd'hui, les Ateliers de la citoyenneté nous ont invité à participer à leur rencontre mensuelle dont le thème était "Éducation et Société" et à présenter notre projet.
Nous étions 12 participants dont trois membres de Lyon Zéro (Arnaud, Johanna et Fabrice).
Voici un compte rendu collectif (en vrac) de l'atelier :
Nous étions 12 participants dont trois membres de Lyon Zéro (Arnaud, Johanna et Fabrice).
Voici un compte rendu collectif (en vrac) de l'atelier :
24 mai 2009
Troisième rencontre > Dimanche 24 mai
Nous étions 14, dont quelques nouvelles têtes.
Nous avons partagez sur les divers points préparés en amont par quelques sous groupes (déroulement des ateliers, évaluations, tirage au sort des membres du bureau et prises de décisions), ce qui nous a permit de nous enrichir mutuellement et d'affiner nos statuts.
► Lire les nouveaux statuts de Lyon Zéro
Nous avons partagez sur les divers points préparés en amont par quelques sous groupes (déroulement des ateliers, évaluations, tirage au sort des membres du bureau et prises de décisions), ce qui nous a permit de nous enrichir mutuellement et d'affiner nos statuts.
► Lire les nouveaux statuts de Lyon Zéro
21 mai 2009
Synthèse du groupe de réflexion sur les Ateliers et les Evaluations
Synthèse de la réunion du Jeudi 21 mai 2009, avec Cédric, Maël, Isa et Edouard.
Réflexions générales
Nous partons du principe que Lyon Zéro, plus qu’une forme d’éducation alternative, est une expérience. Ainsi tout résultat, positif ou négatif, est à prendre en compte est ne peut être considéré comme un échec ou quelque chose de mauvais.
Le fait que Lyon Zéro et l’U-A aient deux conceptions différentes ne doit pas être un inconvénient mais au contraire peut être tourné en avantage : en effet il permettra aux personnes intéressées de choisir le type d’éducation qui leur convient le mieux, par exemple, le choix entre quelque chose de plutôt libre ou de plus cadré.
En reprenant l’hypothèse de l’expérience, le fait que l’un des deux groupes « marche mieux » est positif dans tous les cas car il répond à nos interrogations sur l’efficacité des diverses méthodes.
On a le choix entre édifier des cadres strictes puis les enlever au fil de la vie de l'Université partagée Lyon Zéro (cf. Bakounine), ou faire l’inverse, c’est-à-dire partir d’une liberté totale et mettre des règles lors de l’apparition de problème.
La première solution semble la mieux adaptée car elle permet une gestion plus facile et surtout d’enlever les cadres un par un. Il est plus aisé en effet de faire disparaître une règle que d’en ajouter une.
Cependant pour les règles de vie collective, tel que l’exemple concret du nettoyage, il nous semble plus adéquat de laisser une certaine autogestion se mettre en place, reposant sur la responsabilité de chacun. Si des problèmes surgissent ils devront être réglés tout d’abord par la communication. Mieux vaut réussir à faire participer quelqu’un par la logique que par la contrainte. Il y a cependant deux risques majeurs, le premier étant le phénomène de « passager clandestin ». L’autre étant de se monter contre une ou plusieurs personnes en particulier, de par un manque de communication, c’est pourquoi il nous semble primordial d’être clair dès le départ sur le besoin de régler les conflits au plus vite et par le dialogue.
En outre, Lyon Zéro étant, entre autre, une expérience, elle n’a aucun intérêt à copier les règles déjà en place dans notre société mais doit d’avantage tester d’autres possibilités.
Lyon Zéro pourrait être très utile pour les lycéens (en particulier futurs bacheliers) qui ne savent pas quelle orientation choisir après le BAC. Lyon Zéro permettrait en effet d’offrir un large panel d’expériences dans plusieurs domaines à travers les ateliers, pour que le lycéen puisse trouver ce qui lui convient le mieux.
N.B. : les lycéens mineurs ne peuvent s'inscrire à Lyon Zéro mais peuvent y prendre part en qualité de "participants libres" dés l'âge de 16 ans.
Déroulement des ateliers
Questionnement sur la nécessité d’un intervenant. Il nous semble nécessaire sur certains ateliers. Si oui quel est son rôle et comment doit-il se comporter (régulation du débat) ?
L’atelier avec intervenant pourrait se dérouler en deux parties, l’une de cours, l’autre de débat, sachant que la deuxième partie sera la plus importante, la première pouvant être simplement une introduction. Une synthèse finale et des ajouts par l’intervenant pourraient être réalisés à la fin du cours.
La présence aux ateliers serait contrôlée, du moins au début, afin d’inciter les gens à être réguliers.
La régulation à l’intérieur d’un atelier devra se décider par les participants eux-mêmes. Si le risque d’une monopolisation de la parole par quelques-uns surgira au début, celui-ci devrait s’amoindrir avec les séances, par la régulation du groupe lui-même. En effet il nous semble peu probable qu’un participant puisse venir à l’ensemble des cours sans dire un mot. La participation au débat se fera justement par la confiance en soi, qui découle de la connaissance du groupe. Il est important de préciser au début du cours que, dans le respect du débat, tout le monde peut intervenir, même pour poser une question sur un concept incompris ou pour une idée qui semblerait inadéquate au premier regard.
Les ateliers pourraient donner naissance à un travail en groupe. Des participants travaillant sur un même sujet pourraient ainsi créer, à travers un texte, un documentaire etc. un travail issu de la collectivité, réalisé tout au long des séances. Cette « synthèse » ne devra pas effacer le débat et devra donc laisser transparaître les arguments de chacun. Ce concept a plusieurs objectifs : favoriser le travail en équipe, donner la sensation d’avoir construit quelque chose grâce aux connaissances issues de la participation aux ateliers, et transmettre le savoir acquis aux futurs participants, ceux-ci pouvant pousser le travail plus loin ou réfléchir sur les ouvertures proposées.
Le risque étant toujours la participation hétérogène des participants, soit par une motivation et une implication différente, soit par une monopolisation du débat et une forme de domination à l’intérieur du groupe.
Le système d’évaluation
Pour commencer nous nous posons la question de l’utilité et des objectifs d’une évaluation, quelle qu’elle soit. Elle permet à l’individu de connaître son niveau et de mettre en évidence sa progression. Ce travail peut cependant être réalisé, même inconsciemment, par le participant lui-même, qui sentira si oui ou non il a apprit quelque chose.
L’évaluation est cependant nécessaire si l’on instaure des « niveaux » pour les ateliers. En effet ceux-ci semblent essentiels lorsque l’atelier consiste en l’appréhension de méthodes d’une matière concrète. Cependant pour les ateliers tournant autour d’une question de réflexion où tout le monde a une opinion, le système de niveaux est caduc.
Néanmoins, l’avantage de ne pas grouper par niveau est de permettre à tous de s’améliorer, ceux ayant le moins de connaissance en étant tirés par le haut, et ceux étant les plus à l’aise en faisant un travail d’explication.
Le problème de l’évaluation par note est qu’elle dépend de ses critères, qui peuvent ne pas être partagés par tous les individus et qu’elle peut entraîner le sentiment de concurrence à l’intérieur du groupe. Le choix des modalités pourrait ainsi être laissé à l’individu concerné.
Le système d’auto-évaluation et d’autocritique semble donc intéressant car il laisse le participant juge de ses critères d’évaluation. Celle-ci pourrait être réalisée avec l’aide du groupe. En outre elle permet un travail sur soi-même que tous ne sont pas habitués à faire.
Plus que sur le niveau de connaissance, l’évaluation devrait porter sur le niveau de progression.
Pour connaître son « niveau » cependant afin de choisir le bon atelier, un système concret doit être mis en place. Par exemple un résumé des notions à connaître permettant de mieux se situer.
Enfin une évaluation pourrait être réalisée, à partir de la production du groupe. Ainsi cela favoriserait le sentiment de collectivité. Toutefois pour éviter l’évincement de l’individu par le groupe, une évaluation personnelle reste à faire, celle du travail collectif ne devant donc pas être exclusive.
Prise de notes : Edouard.
Réflexions générales
Nous partons du principe que Lyon Zéro, plus qu’une forme d’éducation alternative, est une expérience. Ainsi tout résultat, positif ou négatif, est à prendre en compte est ne peut être considéré comme un échec ou quelque chose de mauvais.
Le fait que Lyon Zéro et l’U-A aient deux conceptions différentes ne doit pas être un inconvénient mais au contraire peut être tourné en avantage : en effet il permettra aux personnes intéressées de choisir le type d’éducation qui leur convient le mieux, par exemple, le choix entre quelque chose de plutôt libre ou de plus cadré.
En reprenant l’hypothèse de l’expérience, le fait que l’un des deux groupes « marche mieux » est positif dans tous les cas car il répond à nos interrogations sur l’efficacité des diverses méthodes.
On a le choix entre édifier des cadres strictes puis les enlever au fil de la vie de l'Université partagée Lyon Zéro (cf. Bakounine), ou faire l’inverse, c’est-à-dire partir d’une liberté totale et mettre des règles lors de l’apparition de problème.
La première solution semble la mieux adaptée car elle permet une gestion plus facile et surtout d’enlever les cadres un par un. Il est plus aisé en effet de faire disparaître une règle que d’en ajouter une.
Cependant pour les règles de vie collective, tel que l’exemple concret du nettoyage, il nous semble plus adéquat de laisser une certaine autogestion se mettre en place, reposant sur la responsabilité de chacun. Si des problèmes surgissent ils devront être réglés tout d’abord par la communication. Mieux vaut réussir à faire participer quelqu’un par la logique que par la contrainte. Il y a cependant deux risques majeurs, le premier étant le phénomène de « passager clandestin ». L’autre étant de se monter contre une ou plusieurs personnes en particulier, de par un manque de communication, c’est pourquoi il nous semble primordial d’être clair dès le départ sur le besoin de régler les conflits au plus vite et par le dialogue.
En outre, Lyon Zéro étant, entre autre, une expérience, elle n’a aucun intérêt à copier les règles déjà en place dans notre société mais doit d’avantage tester d’autres possibilités.
Lyon Zéro pourrait être très utile pour les lycéens (en particulier futurs bacheliers) qui ne savent pas quelle orientation choisir après le BAC. Lyon Zéro permettrait en effet d’offrir un large panel d’expériences dans plusieurs domaines à travers les ateliers, pour que le lycéen puisse trouver ce qui lui convient le mieux.
N.B. : les lycéens mineurs ne peuvent s'inscrire à Lyon Zéro mais peuvent y prendre part en qualité de "participants libres" dés l'âge de 16 ans.
Déroulement des ateliers
Questionnement sur la nécessité d’un intervenant. Il nous semble nécessaire sur certains ateliers. Si oui quel est son rôle et comment doit-il se comporter (régulation du débat) ?
L’atelier avec intervenant pourrait se dérouler en deux parties, l’une de cours, l’autre de débat, sachant que la deuxième partie sera la plus importante, la première pouvant être simplement une introduction. Une synthèse finale et des ajouts par l’intervenant pourraient être réalisés à la fin du cours.
La présence aux ateliers serait contrôlée, du moins au début, afin d’inciter les gens à être réguliers.
La régulation à l’intérieur d’un atelier devra se décider par les participants eux-mêmes. Si le risque d’une monopolisation de la parole par quelques-uns surgira au début, celui-ci devrait s’amoindrir avec les séances, par la régulation du groupe lui-même. En effet il nous semble peu probable qu’un participant puisse venir à l’ensemble des cours sans dire un mot. La participation au débat se fera justement par la confiance en soi, qui découle de la connaissance du groupe. Il est important de préciser au début du cours que, dans le respect du débat, tout le monde peut intervenir, même pour poser une question sur un concept incompris ou pour une idée qui semblerait inadéquate au premier regard.
Les ateliers pourraient donner naissance à un travail en groupe. Des participants travaillant sur un même sujet pourraient ainsi créer, à travers un texte, un documentaire etc. un travail issu de la collectivité, réalisé tout au long des séances. Cette « synthèse » ne devra pas effacer le débat et devra donc laisser transparaître les arguments de chacun. Ce concept a plusieurs objectifs : favoriser le travail en équipe, donner la sensation d’avoir construit quelque chose grâce aux connaissances issues de la participation aux ateliers, et transmettre le savoir acquis aux futurs participants, ceux-ci pouvant pousser le travail plus loin ou réfléchir sur les ouvertures proposées.
Le risque étant toujours la participation hétérogène des participants, soit par une motivation et une implication différente, soit par une monopolisation du débat et une forme de domination à l’intérieur du groupe.
Le système d’évaluation
Pour commencer nous nous posons la question de l’utilité et des objectifs d’une évaluation, quelle qu’elle soit. Elle permet à l’individu de connaître son niveau et de mettre en évidence sa progression. Ce travail peut cependant être réalisé, même inconsciemment, par le participant lui-même, qui sentira si oui ou non il a apprit quelque chose.
L’évaluation est cependant nécessaire si l’on instaure des « niveaux » pour les ateliers. En effet ceux-ci semblent essentiels lorsque l’atelier consiste en l’appréhension de méthodes d’une matière concrète. Cependant pour les ateliers tournant autour d’une question de réflexion où tout le monde a une opinion, le système de niveaux est caduc.
Néanmoins, l’avantage de ne pas grouper par niveau est de permettre à tous de s’améliorer, ceux ayant le moins de connaissance en étant tirés par le haut, et ceux étant les plus à l’aise en faisant un travail d’explication.
Le problème de l’évaluation par note est qu’elle dépend de ses critères, qui peuvent ne pas être partagés par tous les individus et qu’elle peut entraîner le sentiment de concurrence à l’intérieur du groupe. Le choix des modalités pourrait ainsi être laissé à l’individu concerné.
Le système d’auto-évaluation et d’autocritique semble donc intéressant car il laisse le participant juge de ses critères d’évaluation. Celle-ci pourrait être réalisée avec l’aide du groupe. En outre elle permet un travail sur soi-même que tous ne sont pas habitués à faire.
Plus que sur le niveau de connaissance, l’évaluation devrait porter sur le niveau de progression.
Pour connaître son « niveau » cependant afin de choisir le bon atelier, un système concret doit être mis en place. Par exemple un résumé des notions à connaître permettant de mieux se situer.
Enfin une évaluation pourrait être réalisée, à partir de la production du groupe. Ainsi cela favoriserait le sentiment de collectivité. Toutefois pour éviter l’évincement de l’individu par le groupe, une évaluation personnelle reste à faire, celle du travail collectif ne devant donc pas être exclusive.
Prise de notes : Edouard.
19 mai 2009
Deuxième rencontre > Mardi 19 mai
Nous étions une vingtaine à nous retrouver ce mardi 19 mai sur le campus des quais de Lyon 2. Quatre chargés de TD de Lyon 2 intéressés par projet sont venus mais ne sont pas restés longtemps en raison de leur AG, ainsi qu'un enseignant de Lyon 3. Cinq membres de l'UA étaient également présents.
Le but de cette réunion était de discuter des statuts provisoires de Lyon Zéro (version lisible en fin de page).
Une première ébauche a été proposée par F.G. et Johanna.
Le but de cette réunion était de discuter des statuts provisoires de Lyon Zéro (version lisible en fin de page).
Une première ébauche a été proposée par F.G. et Johanna.
16 mai 2009
Marianne en parle
MARIANNE | Revue hebdomadaire (du 16 au 22 mai) |
« [...] Dans un tout autre registre, on peut rencontrer les membres fondateurs de Lyon Zéro sous les arcades de la fac. Leur but ? Réinventer l'université, imaginer un enseignement où l'étudiant est acteur de ses savoirs et révolutionner le contenu des cours. "On est bien sûr contre la LRU, mais rejeter la vision comptable, consumériste et élitiste que Pécresse a de l'université, ça ne suffit pas. C'est à nous de proposer un autre projet : une université ouverte, démocratique et généreuse", explique F.G., 22 ans, étudiant en deuxième année de sciences politiques.
Si les blocages ne perturbent plus la vie quotidienne de la plupart des universités françaises, Valérie Pécresse aurait tort d'en conclure que les étudiants se sont fait une raison. Ils sont toujours en colère. Et ils n'ont pas baissé les armes. Ils en ont simplement changé. »
Anna Topaloff
» Voir l'article dans son intégralité sur le site de Marianne2...
« [...] Dans un tout autre registre, on peut rencontrer les membres fondateurs de Lyon Zéro sous les arcades de la fac. Leur but ? Réinventer l'université, imaginer un enseignement où l'étudiant est acteur de ses savoirs et révolutionner le contenu des cours. "On est bien sûr contre la LRU, mais rejeter la vision comptable, consumériste et élitiste que Pécresse a de l'université, ça ne suffit pas. C'est à nous de proposer un autre projet : une université ouverte, démocratique et généreuse", explique F.G., 22 ans, étudiant en deuxième année de sciences politiques.
Si les blocages ne perturbent plus la vie quotidienne de la plupart des universités françaises, Valérie Pécresse aurait tort d'en conclure que les étudiants se sont fait une raison. Ils sont toujours en colère. Et ils n'ont pas baissé les armes. Ils en ont simplement changé. »
Anna Topaloff
» Voir l'article dans son intégralité sur le site de Marianne2...
15 mai 2009
« Charte du Vivre Ensemble »
Dernière version
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en même temps qu’à Lyon zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université que nous voulons et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins provisoirement, « La Charte du vivre ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et d’autogestion auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous- permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier-e et assidu-e dans le suivi des ateliers qu’il ou elle a choisi afin d’en assurer la réussite. Cette régularité est assurée par le suivi de 70 % à 80 % des ateliers. En fonction de la durée d’un atelier et pour être cohérent avec le principe d’auto organisation de ceux-ci, nous laissons les participants déterminer le pourcentage qui convient le mieux, mais qui devra être compris dans la fourchette proposée ci-dessus. >> Définir comment mesurer la présence.
2. Les participant-e-s s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tou-te-s doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place. Celui-ci s’effectuera tout d’abord sur la base du volontariat. Il nous semble évident que tou-te-s doivent avoir participer aux différentes tâches qui incombent à la collectivité, au moins une fois dans l’année. Dans l’éventualité où le roulement mis en place ne serait pas efficace (c'est-à-dire que tout le monde ne participerait pas de manière régulière), il s’effectuera par tirage au sort.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à éviter pendant les ateliers, parce qu’il y a un moment pour tout. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients). Cependant, nous encourageons à ce que les séances soient des moments conviviaux où nourriture et boissons peuvent être partagées entre les participant-e-s, en début ou fin d’atelier.
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant-e se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses, l’ensemble des participant-e-s incite à la participation de chacun, de sorte que personne ne se trouve exclut. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats : « Le groupe veille à l’éveil ».
5. Il faut bien prendre en compte toutes les éventualités et ne pas nier les problèmes auxquels peut être confronté la collectivité. En cela, ce point à vocation de prévenir et non de réprimer, ou de juger quiconque par avance. A travers ce point, nous souhaitons que chacun ait conscience que l’adhésion à Lyon Zéro est un véritable engagement qui ne se prend pas à la légère. Plus que des apprentissages, Lyon Zéro se veut être une expérience de vie collective, c’est pourquoi, le groupe attend de chacun un comportement respectueux et constructif dans l’intérêt de tous. Le Conseil (nom provisoire) est chargé de régler les problèmes d’ordre généraux, concernant l’ensemble de l’université. Les problèmes particuliers ou relationnels se résolvent au sein de l’atelier en premier lieu. Cependant, si aucune solution n’est trouvée, il est possible de convoquer un Conseil selon les modalités exposées dans les Statuts. Après que tous ceux qui le souhaitent se soient exprimés sur le problème en question, et après délibération, le Conseil peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires en fonction de la situation. Dans l’absolu, il nous semble qu’une solution relevant du consensus soit préférable mais il sera possible de procéder par vote. Cette décision sera prise en temps voulu, en fonction de la situation.
6. Pour prévenir et ainsi éviter le genre de situation précitée, il serait bon de faire régulièrement des groupes de parole, qui réuniraient des participants de plusieurs ateliers, du moins ceux qui le souhaitent, afin de faire le point et/ou d’évoquer des situations problématiques. Discuter nous permet de mieux nous comprendre et d’envisager des solutions face aux problèmes rencontrés. De manière générale, la parole permet de libérer les tensions et évite ainsi violences et conflits. Un créneau horaire sera réservé à cet effet afin de permettre à chacun de pouvoir y participer, par exemple, le dernier vendredi de chaque mois, l’après-midi.
Toute première ébauche
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en participant à Lyon Zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins pour l'instant, « La Charte du Vivre Ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et de responsabilité auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous - permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite simples qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
Johanna
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier (reste à définir ce qu’est une régularité raisonnable) et assidu dans le suivi des ateliers qu’il a choisi afin d’en assurer la réussite.
2. Les participants s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tous doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à bannir pendant les ateliers. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients)
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats ainsi que d’éventuels « éléments perturbateurs ».
5. Dans le cas où un participant ferait état d’une absence prolongée et injustifiée, où qu’il se révèlerait être un élément perturbateurs dans le sens où il nuirait à la bonne tenue et à l’efficacité des ateliers, celui-ci peut faire l’objet, après convocation et délibération d’une Assemblée Générale extraordinaire, d’une « interruption temporaire de contrat » (terme à préciser). Ceci n’est pas une exclusion mais simplement un temps donné au participant afin qu’il réfléchisse aux raisons qui auraient poussé le groupe à prendre une telle décision. Il conserve la possibilité de réintégrer la communauté après une nouvelle délibération des participants et le constat fait par ceux-ci de la volonté du participant en question, de respecter « la Charte du vivre ensemble ».
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en même temps qu’à Lyon zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université que nous voulons et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins provisoirement, « La Charte du vivre ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et d’autogestion auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous- permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier-e et assidu-e dans le suivi des ateliers qu’il ou elle a choisi afin d’en assurer la réussite. Cette régularité est assurée par le suivi de 70 % à 80 % des ateliers. En fonction de la durée d’un atelier et pour être cohérent avec le principe d’auto organisation de ceux-ci, nous laissons les participants déterminer le pourcentage qui convient le mieux, mais qui devra être compris dans la fourchette proposée ci-dessus. >> Définir comment mesurer la présence.
2. Les participant-e-s s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tou-te-s doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place. Celui-ci s’effectuera tout d’abord sur la base du volontariat. Il nous semble évident que tou-te-s doivent avoir participer aux différentes tâches qui incombent à la collectivité, au moins une fois dans l’année. Dans l’éventualité où le roulement mis en place ne serait pas efficace (c'est-à-dire que tout le monde ne participerait pas de manière régulière), il s’effectuera par tirage au sort.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à éviter pendant les ateliers, parce qu’il y a un moment pour tout. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients). Cependant, nous encourageons à ce que les séances soient des moments conviviaux où nourriture et boissons peuvent être partagées entre les participant-e-s, en début ou fin d’atelier.
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant-e se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses, l’ensemble des participant-e-s incite à la participation de chacun, de sorte que personne ne se trouve exclut. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats : « Le groupe veille à l’éveil ».
5. Il faut bien prendre en compte toutes les éventualités et ne pas nier les problèmes auxquels peut être confronté la collectivité. En cela, ce point à vocation de prévenir et non de réprimer, ou de juger quiconque par avance. A travers ce point, nous souhaitons que chacun ait conscience que l’adhésion à Lyon Zéro est un véritable engagement qui ne se prend pas à la légère. Plus que des apprentissages, Lyon Zéro se veut être une expérience de vie collective, c’est pourquoi, le groupe attend de chacun un comportement respectueux et constructif dans l’intérêt de tous. Le Conseil (nom provisoire) est chargé de régler les problèmes d’ordre généraux, concernant l’ensemble de l’université. Les problèmes particuliers ou relationnels se résolvent au sein de l’atelier en premier lieu. Cependant, si aucune solution n’est trouvée, il est possible de convoquer un Conseil selon les modalités exposées dans les Statuts. Après que tous ceux qui le souhaitent se soient exprimés sur le problème en question, et après délibération, le Conseil peut prendre les mesures qu’il estime nécessaires en fonction de la situation. Dans l’absolu, il nous semble qu’une solution relevant du consensus soit préférable mais il sera possible de procéder par vote. Cette décision sera prise en temps voulu, en fonction de la situation.
6. Pour prévenir et ainsi éviter le genre de situation précitée, il serait bon de faire régulièrement des groupes de parole, qui réuniraient des participants de plusieurs ateliers, du moins ceux qui le souhaitent, afin de faire le point et/ou d’évoquer des situations problématiques. Discuter nous permet de mieux nous comprendre et d’envisager des solutions face aux problèmes rencontrés. De manière générale, la parole permet de libérer les tensions et évite ainsi violences et conflits. Un créneau horaire sera réservé à cet effet afin de permettre à chacun de pouvoir y participer, par exemple, le dernier vendredi de chaque mois, l’après-midi.
Toute première ébauche
Il nous a semblé nécessaire d’établir une charte au travers de laquelle sont répertoriées les valeurs communes auxquelles nous adhérons en participant à Lyon Zéro et que nous nous engagerons à respecter afin d’assurer le meilleur fonctionnement possible de l’université et d’assurer une cohésion au sein du groupe des participants qui permettra la réussite de notre projet. C’est pourquoi nous avons décidé de la nommer, du moins pour l'instant, « La Charte du Vivre Ensemble ».
Sans remettre en cause l’esprit d’initiative et de responsabilité auquel nous aspirons, nous estimons que poser un cadre – non contraignant, puisque élaboré et consenti par tous - permettra à tous de mieux expérimenter ses libertés tout en évitant les éventuelles dérives que nous ne pouvons ignorer. Cette charte édicte des « règles » de vie et de conduite simples qui relèvent avant tout du bon sens. A quoi bon les mettre sur papier ? me direz-vous donc. Ecrire, c’est être clair sur ce qu’on attend de chacun et de tous, cela permet d’éviter les non-dits et les malentendus.
Voici donc une ébauche de ce qui me parait être les « règles fondamentales », celles-ci seront bien sûr discutées, élaborées et consenties par tous. Cette liste n’est pas exhaustive, toute remarque afin d’améliorer son contenu est la bienvenue.
Johanna
1. Toute personne qui s’inscrit à Lyon zéro s’engage à être régulier (reste à définir ce qu’est une régularité raisonnable) et assidu dans le suivi des ateliers qu’il a choisi afin d’en assurer la réussite.
2. Les participants s’engagent à respecter les biens et les personnes. Dans l’éventualité que des locaux soient mis à la disponibilité de Lyon zéro, tous doivent participer à leur entretien, par le biais d’un roulement qui sera mis en place.
3. Dans le cadre du respect des personnes et afin d’assurer la réussite des projets d’études mis en place, il est évident que la consommation d’alcool, de tabac ou toute autre drogue, est à bannir pendant les ateliers. (éventuellement, possibilité d’assouplir en tolérant le tabac si l’atelier en question se déroule en extérieur, et dans le mesure où l’ensemble des participants n’y voit pas d’inconvénients)
4. Le groupe se porte garant de la bonne tenue et de la régulation de l’atelier. C’est pourquoi, chaque participant se doit d’être vigilant sur la répartition de la parole et veille à ce que les discussions restent cordiales et respectueuses. Le groupe s’applique donc à une gestion collective des éventuels débordements que peuvent engendrer les débats ainsi que d’éventuels « éléments perturbateurs ».
5. Dans le cas où un participant ferait état d’une absence prolongée et injustifiée, où qu’il se révèlerait être un élément perturbateurs dans le sens où il nuirait à la bonne tenue et à l’efficacité des ateliers, celui-ci peut faire l’objet, après convocation et délibération d’une Assemblée Générale extraordinaire, d’une « interruption temporaire de contrat » (terme à préciser). Ceci n’est pas une exclusion mais simplement un temps donné au participant afin qu’il réfléchisse aux raisons qui auraient poussé le groupe à prendre une telle décision. Il conserve la possibilité de réintégrer la communauté après une nouvelle délibération des participants et le constat fait par ceux-ci de la volonté du participant en question, de respecter « la Charte du vivre ensemble ».
13 mai 2009
En direct sur Radio Canut
Radio Canut est une radio associative bien connue des lyonnais puisqu'elle émet depuis une quarantaine d'années. Aujourd'hui, elle émet 24h/24 et diffuse 50 émissions en direct tout au long de la semaine sur la fréquence 102.2 FM.
L'équipe du Canut Infos du mercredi, de 19h à 20h, a invité F.G. pour présenter le projet Lyon Zéro.
» Écoutez en ligne
L'équipe du Canut Infos du mercredi, de 19h à 20h, a invité F.G. pour présenter le projet Lyon Zéro.
» Écoutez en ligne
12 mai 2009
Première rencontre > Mardi 12 mai
Notre première rencontre s'est tenue ce mardi 12 mai de 11h à 13h30.
Elle à rassembler 14 personnes étudiantes ou non : Antoine, Thierry, Chantal, Gzavier, Matthieu, Arnaud, Laëticia, Philippe, Johanna, F.G., Bertrand, Maël, Maroua, ainsi que Anne, journaliste à la revue « Marianne », venue faire un article sur les initiatives du mouvement étudiant.
Nous avons fait un tour de présentation et expliqué quelles étaient les motivations qui nous avaient conduit jusqu’à « Lyon Zéro ». Des membres de l’UFR-Autogérée nous ont rejoint afin de nous présenter leur projet, proche du nôtre.
F.G. a ensuite présenté la vision qu’il avait du projet : il part du constat que les initiatives alternatives qui naissent pendant les mouvements sociaux meurent aussi avec eux.
Il observe également que les mouvements sociaux se créent toujours pour exprimer un refus, pour dire « non », il souhaite changer de démarche et proposer, oeuvrer pour quelque chose, prendre l’initiative pour ne pas la laisser au gouvernement. Et dans le cas présent, revendiquer la création de l’université que nous voulons, alternative à celle que nous connaissons (proche des pédagogies nouvelles) et qui ne s’arrête pas avec le mouvement contestataire. Dès lors, comment faire pour construire un projet viable et durable ? Comment faire pour passer de la théorie à la pratique ?
Le constat qui ressort du débat sur l’enseignement en général
Beaucoup d’étudiants sont en échec à l’université malgré leur potentiel, ils n’arrivent pas à se conformer au moule dans lequel on veut les faire entrer. Certains ne tiennent pas à subir les programmes, les rapports de hiérarchie, à recevoir la connaissance de manière passive... l’université est jugée infantilisante.
L'UFR-A
Un membre de l’UFR-A met en avant trois points qui structurent leur démarche :
- une dimension militante accompagnée d'une réflexion de fond par rapport à la société
- une dimension d’expérimentation pédagogique
- une dimension de pensée critique
L’UFR-A a travaillé sur l’aspect pédagogique et la forme que pourrait prendre les ateliers.
Les personnes présentes se rejoignent sur les questions de fond, mais les question de forme font davantage débat.
- la question du lieu des enseignements : dans ou hors la fac ? nous sommes d’accord pour qu’il existe un ou des lieux fixes qui servent de repères pouvant avoir divers satellites afin de délocaliser les savoirs dans des lieux qui soient « accessibles » à tous au niveau social.
- La question de la reconnaissance des diplômes.
Elle à rassembler 14 personnes étudiantes ou non : Antoine, Thierry, Chantal, Gzavier, Matthieu, Arnaud, Laëticia, Philippe, Johanna, F.G., Bertrand, Maël, Maroua, ainsi que Anne, journaliste à la revue « Marianne », venue faire un article sur les initiatives du mouvement étudiant.
Nous avons fait un tour de présentation et expliqué quelles étaient les motivations qui nous avaient conduit jusqu’à « Lyon Zéro ». Des membres de l’UFR-Autogérée nous ont rejoint afin de nous présenter leur projet, proche du nôtre.
F.G. a ensuite présenté la vision qu’il avait du projet : il part du constat que les initiatives alternatives qui naissent pendant les mouvements sociaux meurent aussi avec eux.
Il observe également que les mouvements sociaux se créent toujours pour exprimer un refus, pour dire « non », il souhaite changer de démarche et proposer, oeuvrer pour quelque chose, prendre l’initiative pour ne pas la laisser au gouvernement. Et dans le cas présent, revendiquer la création de l’université que nous voulons, alternative à celle que nous connaissons (proche des pédagogies nouvelles) et qui ne s’arrête pas avec le mouvement contestataire. Dès lors, comment faire pour construire un projet viable et durable ? Comment faire pour passer de la théorie à la pratique ?
Le constat qui ressort du débat sur l’enseignement en général
Beaucoup d’étudiants sont en échec à l’université malgré leur potentiel, ils n’arrivent pas à se conformer au moule dans lequel on veut les faire entrer. Certains ne tiennent pas à subir les programmes, les rapports de hiérarchie, à recevoir la connaissance de manière passive... l’université est jugée infantilisante.
L'UFR-A
Un membre de l’UFR-A met en avant trois points qui structurent leur démarche :
- une dimension militante accompagnée d'une réflexion de fond par rapport à la société
- une dimension d’expérimentation pédagogique
- une dimension de pensée critique
L’UFR-A a travaillé sur l’aspect pédagogique et la forme que pourrait prendre les ateliers.
Les personnes présentes se rejoignent sur les questions de fond, mais les question de forme font davantage débat.
- la question du lieu des enseignements : dans ou hors la fac ? nous sommes d’accord pour qu’il existe un ou des lieux fixes qui servent de repères pouvant avoir divers satellites afin de délocaliser les savoirs dans des lieux qui soient « accessibles » à tous au niveau social.
- La question de la reconnaissance des diplômes.
- En « partenariat » avec Lyon2 ou bien être complètement autonome ? F.G. souhaite présenter le projet en ayant au préalable rédiger les statuts et obtenu le soutien de membres de la communauté universitaire. Un étudiant souligne qu’il ne coûte rien de proposer le projet à la présidence et si cela ne mène à rien, de réaliser le projet de manière alternative et de revenir en force lorsque le projet aura pris de l'ampleur. Un partenariat avec Lyon 2 faciliterait l’accès à un lieu fixe, à une reconnaissance nationale et à une pérennisation de Lyon Zéro, c’est pourquoi, F.G. voit plutôt la présidence comme pouvant être un « partenaire » efficace.
Au contraire, les membres de L’UFR-A pensent que notre volonté est incompatible avec le format de la présidence et qu’il vaut mieux « rester à côté ». Comment alors éviter la marginalisation ?
Plusieurs autres questions apparaissent lors du débat
- Comment passer au delà des problèmes hiérarchiques ? relation prof / étudiant etc …
- Comment passer au-delà du système des notes, qui engendre échec et concurrence, tout en continuant à évaluer notre travail et à évoluer dans celui-ci ? Comment assurer un travail coopératif et horizontal, tout en favorisant l’investissement et une dynamique de groupe (nécessité effectifs réduits : pas plus de 30 personnes), l’échange et le débat permettent de savoir où l’étudiant où se situe dans l’acquisition des savoirs, possibilité de rendre des devoirs qui seront corrigés par un « personnel qualifié » sans être notés…
- Il faut réfléchir sur le fond des enseignement : qu’est ce qu’on veut apprendre ? Nous sommes désirons promouvoir un programme varié, qui sorte du cadre de la spécialisation imposée l’enseignement supérieur.
Nous proposons des idées de sujets pour ce qui ne serait, non plus des cours magistraux mais plutôt des ateliers participatifs, où chacun de par ses recherches, les débats, pourrait contribuer à une construction collective des savoirs : histoire de l’art ; histoire du militantisme à lyon2 depuis 2001, et ailleurs, évolution des mouvements sociaux ; danse, musique, arts, chant… ; vandalisme politique et théorisme culturel (proposé par un chargé TD de bordeaux dont les pratiques sont alternatives) ; nous avons envie de réfléchir sur les autres modèles alternatifs qui existent dans la société : écologie politique, décroissance, relocalisation de l’économie, pédagogies et psychologie alternatives, apprendre à (mieux) communiquer, à construire un débat, publier un journal, atelier méditation, séance de psychothérapie collective etc…
Compte-rendu fait par Johanna
Plusieurs autres questions apparaissent lors du débat
- Comment passer au delà des problèmes hiérarchiques ? relation prof / étudiant etc …
- Comment passer au-delà du système des notes, qui engendre échec et concurrence, tout en continuant à évaluer notre travail et à évoluer dans celui-ci ? Comment assurer un travail coopératif et horizontal, tout en favorisant l’investissement et une dynamique de groupe (nécessité effectifs réduits : pas plus de 30 personnes), l’échange et le débat permettent de savoir où l’étudiant où se situe dans l’acquisition des savoirs, possibilité de rendre des devoirs qui seront corrigés par un « personnel qualifié » sans être notés…
- Il faut réfléchir sur le fond des enseignement : qu’est ce qu’on veut apprendre ? Nous sommes désirons promouvoir un programme varié, qui sorte du cadre de la spécialisation imposée l’enseignement supérieur.
Nous proposons des idées de sujets pour ce qui ne serait, non plus des cours magistraux mais plutôt des ateliers participatifs, où chacun de par ses recherches, les débats, pourrait contribuer à une construction collective des savoirs : histoire de l’art ; histoire du militantisme à lyon2 depuis 2001, et ailleurs, évolution des mouvements sociaux ; danse, musique, arts, chant… ; vandalisme politique et théorisme culturel (proposé par un chargé TD de bordeaux dont les pratiques sont alternatives) ; nous avons envie de réfléchir sur les autres modèles alternatifs qui existent dans la société : écologie politique, décroissance, relocalisation de l’économie, pédagogies et psychologie alternatives, apprendre à (mieux) communiquer, à construire un débat, publier un journal, atelier méditation, séance de psychothérapie collective etc…
Compte-rendu fait par Johanna
6 mai 2009
L'AG de Bron soutient Lyon Zéro
Une présentation du projet Lyon Zéro a été faite lors de l'Assemblée Générale étudiante de Bron du 6 mai. Lors des votes, les étudiant-e-s présent-e-s furent invité-e-s a se prononcer, à main levée, sur la question suivante :
Acceptez-vous que l'AG étudiante soutienne l'initiative Lyon Zéro ?
Une large majorité s'est prononcée Pour, et quelques étudiant-e-s (moins de 10) ont voté-e-s Contre.
5 mai 2009
L'esprit Lyon Zéro
En 68, c'est finalement l'argent qui a calmé les ardeurs, permettant à l'organisation structurelle de la France de rester intacte. C'est là le grand échec de 68, d'avoir été incapable de retranscrire durablement les bouleversements des consciences dans les structures de la société. L'absence de démocratie a perduré au travers d'une Constitution inchangée, tout comme les rapports de dominations économiques, sociaux, politiques et sexués.
Dans le mouvement universitaire fort de 2009 (les universités, qui n'avaient été bloquées qu'un mois en 68, le sont depuis trois mois aujourd'hui), nous courons le même risque. En effet, cette fois ci ce n'est pas avec des augmentations de salaires et des congés payés que les dirigeants apaiseront les esprits, mais par une simple concession sur leurs ambitions, voire pire, en attendant que le mouvement s'asphyxie de lui-même, épuisé par sa durée et déchiré par des conflits internes. Recul ou asphyxie, dans les deux cas la forme structurelle perdurera et l'Université dont nous rêvons sera toujours aussi absente de nos vies qu'auparavant.
C'est pourquoi, si nous sommes nombreux à être séduits par les actions de terrain (manifestations, militantisme, blocages, etc.), nous ne devons pas oublier de nous unir autour d'un projet plus ambitieux que le conservatisme et oser la réflexion dans le sens de l'initiative. C'est de cette volonté qu'est né le projet de Lyon Zéro.
Nous souhaitons transposer les débats théoriques sur les UFR autogérés en application pratique par la rédaction de statuts de fonctionnement pour une université alternative nommée Lyon Zéro.
Nous pensons que l'université de nos rêves doit être pérenne et s'émanciper des mouvements contestataires éphémères. Pour y parvenir, elle doit être reconnue officiellement (accord du statut étudiant à ses participants) et être soutenue matériellement. Une fois donc les statuts finalisés, connus et soutenus par la communauté universitaire, nous irons les présenter à la présidence de notre université afin qu'elle prenne ses dispositions en ce sens.
L'objectif n'est pas de réformer le modèle universitaire de façon arbitraire comme s'y essaye le gouvernement, mais de créer en son sein un espace alternatif, pour rendre le choix possible.
* * *
L'initiative Lyon Zéro a été présentée publiquement pour la première fois à l'Assemblée Générale étudiante de Lyon 2 sur le campus des Quais, qui réunissait environ 400 étudiant-e-s, le 5 mai 2009.
* * *
En réponse à l'article rédigé par Cafébabel et reprit par Presseurop.eu : nous tenons à préciser que Lyon Zéro n'a jamais cherché à s'inscrire dans l'idéologie anarchiste, même si certains peuvent voir dans notre fonctionnement des similitudes avec ce courant de pensée, ni dans une quelconque forme d'idéologie ou de tendance politiques.
Dans le mouvement universitaire fort de 2009 (les universités, qui n'avaient été bloquées qu'un mois en 68, le sont depuis trois mois aujourd'hui), nous courons le même risque. En effet, cette fois ci ce n'est pas avec des augmentations de salaires et des congés payés que les dirigeants apaiseront les esprits, mais par une simple concession sur leurs ambitions, voire pire, en attendant que le mouvement s'asphyxie de lui-même, épuisé par sa durée et déchiré par des conflits internes. Recul ou asphyxie, dans les deux cas la forme structurelle perdurera et l'Université dont nous rêvons sera toujours aussi absente de nos vies qu'auparavant.
C'est pourquoi, si nous sommes nombreux à être séduits par les actions de terrain (manifestations, militantisme, blocages, etc.), nous ne devons pas oublier de nous unir autour d'un projet plus ambitieux que le conservatisme et oser la réflexion dans le sens de l'initiative. C'est de cette volonté qu'est né le projet de Lyon Zéro.
Nous souhaitons transposer les débats théoriques sur les UFR autogérés en application pratique par la rédaction de statuts de fonctionnement pour une université alternative nommée Lyon Zéro.
Nous pensons que l'université de nos rêves doit être pérenne et s'émanciper des mouvements contestataires éphémères. Pour y parvenir, elle doit être reconnue officiellement (accord du statut étudiant à ses participants) et être soutenue matériellement. Une fois donc les statuts finalisés, connus et soutenus par la communauté universitaire, nous irons les présenter à la présidence de notre université afin qu'elle prenne ses dispositions en ce sens.
L'objectif n'est pas de réformer le modèle universitaire de façon arbitraire comme s'y essaye le gouvernement, mais de créer en son sein un espace alternatif, pour rendre le choix possible.
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L'initiative Lyon Zéro a été présentée publiquement pour la première fois à l'Assemblée Générale étudiante de Lyon 2 sur le campus des Quais, qui réunissait environ 400 étudiant-e-s, le 5 mai 2009.
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En réponse à l'article rédigé par Cafébabel et reprit par Presseurop.eu : nous tenons à préciser que Lyon Zéro n'a jamais cherché à s'inscrire dans l'idéologie anarchiste, même si certains peuvent voir dans notre fonctionnement des similitudes avec ce courant de pensée, ni dans une quelconque forme d'idéologie ou de tendance politiques.
30 avril 2009
Université de Shibuya - Le savoir partagé au coeur de Tokyo
LE MONDE | 30.04.09 |
Pris dans un vent de découverte, le Japon imagine de nouvelles transmissions du savoir, gratuites, civiques, ancrées dans la communauté. La mode bat son plein. Ce "buzz" ne saurait surprendre, à l'heure où l'Archipel succombe à l'attrait des jeux vidéos ludico-éducatifs ou des Open college, des services de cours ouverts à tous mis en place par les universités ou certains groupes des médias pour apprendre une langue, suivre des leçons d'histoire ou s'adonner à une activité artistique. Autant d'initiatives - et souvent de succès - qui illustrent une soif de découverte qui a conduit les universités à profiter du développement d'Internet pour multiplier les cursus à suivre à distance et à tout âge.
Mais tout cela reste institutionnel et souvent onéreux. Un trimestre en Open college peut revenir à 50 000 yens (384 euros) pour une dizaine de leçons. Le tarif minimum d'un cursus complet suivi à distance est de 700 000 yens.
A l'Université de Shibuya, en revanche, les cours sont gratuits. Cet "établissement" né en septembre 2006 dissimule un concept nouveau dans l'Archipel. "C'est un moyen d'apprendre ancré dans la communauté et l'environnement local", explique son président, Yasuaki Sakyo, 29 ans. Il ne s'agit plus de transmettre un savoir, mais "de le partager". L'université formée sous le statut d'organisation à but non lucratif n'a pas de locaux : "Le campus, c'est la ville."
Accessible sans concours d'entrée, elle n'accorde pas de diplôme mais elle "met en relation". Elle contacte des personnes qui vivent ou travaillent à Shibuya, quartier vibrionnant de Tokyo où se côtoient différents univers, de la mode au design, voire l'édition. Elle les invite à partager leur passion ou leur savoir. Puis elle trouve un café, un gymnase, une école, un magasin, un parc... et annonce le cours sur son site. Les leçons, sur des sujets aussi variés que la calligraphie ou l'aromathérapie ont lieu un week-end par mois.
En ce début de printemps, un rayon de soleil caresse la façade du Penny Lane. Ce café, ouvert en 1973 à deux pas de la très fréquentée avenue Omotesando, et baptisé du nom d'une célèbre chanson des Beatles, est une institution du quartier de Harajuku, voisin de Shibuya. Ce samedi après-midi, il accueille un cours de l'université. Une trentaine d'étudiants - la salle ne peut en contenir plus - se serre pour écouter Masataka Miyanaga, critique musical, disserter avec humour, passion et quantité de vidéos rares, sur les "Fab Four" de Liverpool.
"Un bénévole de l'université m'a proposé d'accueillir ce cours, explique Takao Misaki, patron du Penny Lane. J'ai aimé l'idée." Le bénévole en question, Kenji Matsui, 20 ans environ, travaille comme analyste chez ExxonMobil. "Je suis né ici, explique-t-il. Je connais beaucoup de lieux pouvant accueillir des cours." Informé par un ami et séduit par la notion d'échange culturel, il a rejoint fin 2006 la petite centaine de bénévoles de l'organisation.
"Nous ne faisons pas de publicité", explique Yasuaki Sakyo. L'information est juste reprise par les médias locaux, telle la radio J-wave. Elle circule entre amis ou sur les sites communautaires. "J'ai découvert ce cours sur Mixi (équivalent japonais de Facebook)", signale Akane Ishikawa, une jeune femme venue suivre la séance sur les Beatles.
Et ça marche. Pour un cours sur l'usage du vélo, les organisateurs ont dû refuser du monde. "140 personnes ont postulé pour 50 places disponibles, explique Tatsuya Teshirogi, employé des magasins de bricolage Tokyu Hands, et un des professeurs de ce cours. En juin 2008, pour une leçon similaire, nous n'avions attiré que 36 personnes."
L'idée de l'université a été évoquée en 2005 par un élu de l'assemblée de l'arrondissement de Shibuya, Ken Hasebe, déjà fondateur de l'association Green Bird pour une meilleure gestion locale des déchets. Il souhaitait créer un mouvement ouvert à tous et axé sur la communauté. "C'était aussi une réaction contre la volonté du gouvernement de réformer l'éducation, se souvient Ryo Imamura, l'un des initiateurs du projet, son souhait de créer un enseignement plus encadré et axé sur l'Aikokushin, l'amour du pays." "Comme nous ne pouvions pas faire les cours nous-mêmes, ajoute-t-il, nous avons imaginé de faire appel aux compétences de tous."
L'université de Shibuya organise des cours pour les enfants. Elle souhaite aussi renforcer les liens entre les habitants et favoriser le sens civique, en incitant notamment les gens à voter.
C'est cette philosophie qui a convaincu Yasuaki Sakyo de quitter son emploi et de s'impliquer dans le projet. "A l'époque, je travaillais pour la maison de commerce Sumitomo. Quand j'ai vu ce que faisaient les Prix Nobel de la paix Wangari Maathai et Muhammad Yunus, je me suis demandé si je pouvais faire quelque chose pour la communauté au Japon." Sa rencontre avec Ken Hasebe l'a convaincu de prendre la tête de l'université.
L'information circule si bien que 293 personnes, Japonais comme étrangers, ont déjà donné un cours à l'université, qui a attiré plus de 12 000 étudiants, "bien plus que ce que nous attendions". 80 % d'entre eux ont entre 20 et 40 ans. 60 % sont des femmes.
Ainsi Yuuka Nishida, une vingtaine d'années, employée du site Internet Seesaa, fréquente l'université depuis septembre 2007. "J'ai commencé par un cours sur la politique. Je viens tous les deux ou trois mois." Elle se dit séduite par la possibilité de se faire des amis. "Le staff a le même âge que moi. L'atmosphère est sympa. J'en parle à mes proches."
Akane Ishikawa, elle, apprécie la gratuité et l'ouverture à tous. Dans une mégapole anonyme comme Tokyo, l'université de Shibuya offre un lieu de rencontres et d'épanouissement culturel tout en permettant à des jeunes de s'impliquer dans une activité bénévole.
Yasuaki Sakyo a toutes les raison de se montrer satisfait. Outre la fréquentation élevée, son budget est enfin équilibré. L'université bénéficie d'une aide de la mairie d'environ 10 millions de yens (76 900 euros), alors que l'apport des partenaires privés, tels les magasins Tower Records, atteint 20 millions de yens. Certains, comme Tokyu Hands, s'impliquent dans l'enseignement.
L'argent collecté permet de rémunérer les deux permanents de l'organisation, Yasuaki Sakyo et son assistante, et la vingtaine de collaborateurs à temps partiel. L'université fait d'ailleurs des émules. Après Kyoto, Sapporo et Nagoya y travaillent. Et plusieurs villes d'une quinzaine de pays d'Asie et d'Europe s'y intéressent.
Philippe Mesmer
Pris dans un vent de découverte, le Japon imagine de nouvelles transmissions du savoir, gratuites, civiques, ancrées dans la communauté. La mode bat son plein. Ce "buzz" ne saurait surprendre, à l'heure où l'Archipel succombe à l'attrait des jeux vidéos ludico-éducatifs ou des Open college, des services de cours ouverts à tous mis en place par les universités ou certains groupes des médias pour apprendre une langue, suivre des leçons d'histoire ou s'adonner à une activité artistique. Autant d'initiatives - et souvent de succès - qui illustrent une soif de découverte qui a conduit les universités à profiter du développement d'Internet pour multiplier les cursus à suivre à distance et à tout âge.
Mais tout cela reste institutionnel et souvent onéreux. Un trimestre en Open college peut revenir à 50 000 yens (384 euros) pour une dizaine de leçons. Le tarif minimum d'un cursus complet suivi à distance est de 700 000 yens.
A l'Université de Shibuya, en revanche, les cours sont gratuits. Cet "établissement" né en septembre 2006 dissimule un concept nouveau dans l'Archipel. "C'est un moyen d'apprendre ancré dans la communauté et l'environnement local", explique son président, Yasuaki Sakyo, 29 ans. Il ne s'agit plus de transmettre un savoir, mais "de le partager". L'université formée sous le statut d'organisation à but non lucratif n'a pas de locaux : "Le campus, c'est la ville."
Accessible sans concours d'entrée, elle n'accorde pas de diplôme mais elle "met en relation". Elle contacte des personnes qui vivent ou travaillent à Shibuya, quartier vibrionnant de Tokyo où se côtoient différents univers, de la mode au design, voire l'édition. Elle les invite à partager leur passion ou leur savoir. Puis elle trouve un café, un gymnase, une école, un magasin, un parc... et annonce le cours sur son site. Les leçons, sur des sujets aussi variés que la calligraphie ou l'aromathérapie ont lieu un week-end par mois.
En ce début de printemps, un rayon de soleil caresse la façade du Penny Lane. Ce café, ouvert en 1973 à deux pas de la très fréquentée avenue Omotesando, et baptisé du nom d'une célèbre chanson des Beatles, est une institution du quartier de Harajuku, voisin de Shibuya. Ce samedi après-midi, il accueille un cours de l'université. Une trentaine d'étudiants - la salle ne peut en contenir plus - se serre pour écouter Masataka Miyanaga, critique musical, disserter avec humour, passion et quantité de vidéos rares, sur les "Fab Four" de Liverpool.
"Un bénévole de l'université m'a proposé d'accueillir ce cours, explique Takao Misaki, patron du Penny Lane. J'ai aimé l'idée." Le bénévole en question, Kenji Matsui, 20 ans environ, travaille comme analyste chez ExxonMobil. "Je suis né ici, explique-t-il. Je connais beaucoup de lieux pouvant accueillir des cours." Informé par un ami et séduit par la notion d'échange culturel, il a rejoint fin 2006 la petite centaine de bénévoles de l'organisation.
"Nous ne faisons pas de publicité", explique Yasuaki Sakyo. L'information est juste reprise par les médias locaux, telle la radio J-wave. Elle circule entre amis ou sur les sites communautaires. "J'ai découvert ce cours sur Mixi (équivalent japonais de Facebook)", signale Akane Ishikawa, une jeune femme venue suivre la séance sur les Beatles.
Et ça marche. Pour un cours sur l'usage du vélo, les organisateurs ont dû refuser du monde. "140 personnes ont postulé pour 50 places disponibles, explique Tatsuya Teshirogi, employé des magasins de bricolage Tokyu Hands, et un des professeurs de ce cours. En juin 2008, pour une leçon similaire, nous n'avions attiré que 36 personnes."
L'idée de l'université a été évoquée en 2005 par un élu de l'assemblée de l'arrondissement de Shibuya, Ken Hasebe, déjà fondateur de l'association Green Bird pour une meilleure gestion locale des déchets. Il souhaitait créer un mouvement ouvert à tous et axé sur la communauté. "C'était aussi une réaction contre la volonté du gouvernement de réformer l'éducation, se souvient Ryo Imamura, l'un des initiateurs du projet, son souhait de créer un enseignement plus encadré et axé sur l'Aikokushin, l'amour du pays." "Comme nous ne pouvions pas faire les cours nous-mêmes, ajoute-t-il, nous avons imaginé de faire appel aux compétences de tous."
L'université de Shibuya organise des cours pour les enfants. Elle souhaite aussi renforcer les liens entre les habitants et favoriser le sens civique, en incitant notamment les gens à voter.
C'est cette philosophie qui a convaincu Yasuaki Sakyo de quitter son emploi et de s'impliquer dans le projet. "A l'époque, je travaillais pour la maison de commerce Sumitomo. Quand j'ai vu ce que faisaient les Prix Nobel de la paix Wangari Maathai et Muhammad Yunus, je me suis demandé si je pouvais faire quelque chose pour la communauté au Japon." Sa rencontre avec Ken Hasebe l'a convaincu de prendre la tête de l'université.
L'information circule si bien que 293 personnes, Japonais comme étrangers, ont déjà donné un cours à l'université, qui a attiré plus de 12 000 étudiants, "bien plus que ce que nous attendions". 80 % d'entre eux ont entre 20 et 40 ans. 60 % sont des femmes.
Ainsi Yuuka Nishida, une vingtaine d'années, employée du site Internet Seesaa, fréquente l'université depuis septembre 2007. "J'ai commencé par un cours sur la politique. Je viens tous les deux ou trois mois." Elle se dit séduite par la possibilité de se faire des amis. "Le staff a le même âge que moi. L'atmosphère est sympa. J'en parle à mes proches."
Akane Ishikawa, elle, apprécie la gratuité et l'ouverture à tous. Dans une mégapole anonyme comme Tokyo, l'université de Shibuya offre un lieu de rencontres et d'épanouissement culturel tout en permettant à des jeunes de s'impliquer dans une activité bénévole.
Yasuaki Sakyo a toutes les raison de se montrer satisfait. Outre la fréquentation élevée, son budget est enfin équilibré. L'université bénéficie d'une aide de la mairie d'environ 10 millions de yens (76 900 euros), alors que l'apport des partenaires privés, tels les magasins Tower Records, atteint 20 millions de yens. Certains, comme Tokyu Hands, s'impliquent dans l'enseignement.
L'argent collecté permet de rémunérer les deux permanents de l'organisation, Yasuaki Sakyo et son assistante, et la vingtaine de collaborateurs à temps partiel. L'université fait d'ailleurs des émules. Après Kyoto, Sapporo et Nagoya y travaillent. Et plusieurs villes d'une quinzaine de pays d'Asie et d'Europe s'y intéressent.
Philippe Mesmer
28 avril 2009
L'Université du désastre par Paul Virilio
« À l'accident ancien qui est local, nous sommes en phase de voir surgir l'accident intégral qui ne se déroule pas seulement dans l'espace réel mais dans le temps réel, celui de l'immédiateté. L'accident intégral déclenche en chaîne d'autres accidents, et fait système. C'est pour cela que je suggère l'ouverture d'un musée des Accidents et la création d'un Conservatoire des catastrophes, à côté du Palais de la découverte ou du Conservatoire des arts et métiers, non pas pour entretenir le sentiment de la peur, mais parce qu'ils sont le pendant l'un de l'autre. J'irais même plus loin, je suis persuadé qu'il est impératif d'ouvrir une Université des désastres. D'où vient la catastrophe? Elle procède du succès des technosciences. C'est l'accident de la réussite, pas celui de l'échec. Cette université devra mesurer et prévenir l'accident du succès technique. Cela ne me paraît pas fou, c'est même la base du bon sens ! »
Paul Virilio
Lire une interview de Paul Virilio sur France Culture (pdf). (janvier 2009)
Article du Magazine Littéraire : Paul Virilio, parano ? (été 2005)
Fiche Wikipédia de Paul Virilio
Paul Virilio
Lire une interview de Paul Virilio sur France Culture (pdf). (janvier 2009)
Article du Magazine Littéraire : Paul Virilio, parano ? (été 2005)
Fiche Wikipédia de Paul Virilio
20 avril 2009
Reclaim Your Education
Voir le programme des actions qui se dérouleront à travers le monde lors de la Global Week of Action du 20 au 29 avril.
Voir la liste des organisations participant au mouvement à travers le monde.
www.emancipating-education-for-all.org
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